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La police met fin à la rentrée sociale du Groupe 2 de la CSTT à Brother Home
Publié le jeudi 14 avril 2016  |  AfreePress


© aLome.com par alome.com
Manifestation contre la vie chère au Togo


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-En pleine rentrée sociale ce mercredi au centre chrétien communément appelé Brother Home à Lomé, le groupe 2 de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT) a reçu la visite de la police qui, sur présentation d’une décision de la Cour suprême, a mis fin aux travaux malgré les multiples tentatives des responsables.

La police n’a pas eu besoin de faire usage de gaz lacrymogènes ou de force physique pour arrêter tout, même si au début, les participants ont voulu opposer contre cette intervention policière un refus, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Pour les responsables du Groupe 2 de la CSTT, c’est le comble car pour eux, le Secrétaire général du Groupe 1 de cette confédération syndicale en la personne de Sébastien Ayikoué Têvi a débouté en justice.

« Un congrès syndical a suspendu le camarade Têvi le 9 juin 2015, il n’a plus le droit de convoquer un congrès, son mandat étant terminé. Ce qui fait qu’il a esté en justice demandant que la décision du congrès syndical soit annulé afin qu’il puisse retrouver son poste. La justice s’est déclarée incompétente pour ce faire. Il a interjeté appel et n’a pas eu gain de cause », a lancé Kossi Agbeko Segbeaya, Secrétaire général du Groupe 1de la CSTT.

Pour lui, c’est tout un étonnement que durant plus de deux (2) ans que ce problème a commencé, il y a des reports à cause de la lenteur de la justice togolaise. « La police nous a brandi ce soir la décision de la Cour suprême. Or, c’est à un huissier de justice de faire cela. La force a encore primé aujourd’hui sur le droit », a-t-il ajouté.

Accusé d’ « abus de biens sociaux » par le Groupe 2, Sébastien Têvi a été suspendu par le conseil syndical. Cette décision a été attaquée par le suspendu au tribunal. Ce dernier, par une décision, s’est déclaré incompétent pour rétablir le plaignant dans ses droits. Devant la Cour d’appel de Lomé, M. Têvi aurait également été débouté par l’ordonnance de référé n° 371/15. Cette dernière décision a fait l’objet d’un pourvoi pour sursis exécution et depuis le 26 octobre 2015, la Cour suprême a décidé de suspendre les décisions antérieures qui créent une situation irréversible.
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