CAP Casablanca: Le rond-point de tous les dangers

Société

Publié le dimanche 17 avril 2016 | L'Alternative

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
La Mairie de Lomé présente pour la 1ere fois ses voeux à ses habitants via des visuels atypiques
Lomé, le 18 janvier 2016. Principales rues de la capitale togolaise, au centre-ville.

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- 11/4/2016

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La réfection de certains axes routiers dans la ville de Lomé présente de graves anomalies qui mettent en danger la vie des usagers.

Lorsque les routes deviennent un danger pour les citoyens, il y a de quoi se poser des questions. La réfection de la voie de Todman à la lagune de Nyekonakpoè a vu surgir au carrefour de Cap Casablanca un fameux rond-point devenu une source de préoccupation pour les usagers.

Sur le principe, personne ne comprend pourquoi l’entreprise SOGEA-SATOM a décidé d’ériger un rond-point à cet endroit. Mais plus grave, les usagers n’arrivent pas à déceler les motivations qui ont abouti à un rétrécissement de la voie à ce niveau pour permettre au bar la Ryverone de gagner de l’espace pour ses activités.

Selon des sources bien renseignées, le projet du rond-point était plus grand, mais un trafic d’influence aurait permis de rétrécir la voie au profit du bar. Conséquence, pas un seul jour sans accident à ce carrefour surtout aux heures de pointe.

Il revient au ministère en charge des Travaux publics et à son collègue de la Sécurité et de la Protection civile de revoir la question de ce carrefour rétréci pour des raisons obscures afin d’éviter ces drames à répétition.

Il faut ajouter que la réfection de cette voie par SOGEA-SATOM présente de graves anomalies, des imperfections, des rafistolages sans aucune étude qui provoquent à la moindre pluie des inondations des maisons qui n’ont jamais connu ce phénomène, mais aussi un curieux drainage de sable des voies secondaires sur la chaussée.

Ce sujet repose la fameuse problématique du contrôle de l’exécution des travaux publics. Vivement qu’une solution soit trouvée à ce carrefour bizarre pour sauver des vies humaines.

Mensah K. (L’ALTERNATIVE)

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