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Dialogue inclusif: des ONG invitent Edem Kodjo au respect de la Résolution 2277 de l’ONU et la Constitution
Publié le mardi 19 avril 2016  |  ADIAC CONGO


© aLome.com
M. EDEM KODJO, ancien Secrétaire Général de l`OUA et ancien Premier Ministre Togolais


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Cinq organisations de défense des droits de l’homme basée à Lubumbashi attirent, en fait, l’attention du facilitateur nommé par l’Union africaine sur les attentes du peuple congolais à construire un État de droit et la démocratie par l’organisation des élections apaisées comme exprimées dans l’exposé des motifs de la Constitution en vigueur.


Cinq organisations membres de la coalition « Droits pour tous/-Rights for all » ont salué, le 16 avril, l’engagement du facilitateur nommé par l’Union africaine (UA), Edem Kodjo, « afin d’aider les acteurs politiques congolais à suivre les recommandations de la Résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU et respecter la Constitution de la RDC ». Ces ONG l’encouragent, par ailleurs, à consulter des parties prenantes des provinces. Cependant, elles attirent son attention pour ne pas orienter l’issue des consultations politiques vers des « mesures exceptionnelles et transitoires » ni la « déclaration de l’état de siège ou de l’état d’urgence ».

De manière particulière, les cinq ONG invitent le facilitateur à suivre le point 7 de ladite résolution, qui demande « au gouvernement de la RDC et à ses partenaires nationaux, en particulier la Céni, de veiller à la transparence et à la crédibilité du processus électoral, étant donné qu’il leur incombe au premier chef de créer des conditions propices à la tenue des prochaines élections et notamment de faire une priorité des conditions nécessaires à la tenue des élections présidentielle et législatives prévues pour novembre 2016, conformément à la Constitution ».

Alors que de la consultation des parties prenantes congolaises, ces ONG encouragent la démarche d’Edem Kodjo, de consulter d’autres parties prenantes, en plus de celles qui sont basées dans la capitale. « Car, en effet, la RDC qui n’est pas Kinshasa seulement, a plus de 70 millions d’habitants répartis dans 26 provinces », ont-elles noté. Pour ces organisations, il conviendrait de recommander de rencontrer, d’une part, des leaders politiques influents, notamment, Moïse Katumbi, proposé candidat président de la République par une frange de l’opposition et, d’autre part, des ONG des droits humains, basées en provinces, préoccupées par la restriction des libertés fondamentales, arrestations et détention de leurs animateurs et leaders d’opinion.

Ces cinq ONG attirent, en fait, l’attention du facilitateur sur les attentes du peuple à construire un État de droit et la démocratie par l’organisation des élections apaisées comme exprimées dans l’exposé des motifs de la Constitution en vigueur. Pour ces organisations, l’issue des consultations ne devrait conduire ni à l’adoption des mesures exceptionnelles et transitoires, comme ont été les résultats des dialogues politiques précédents et la désignation des commissaires spéciaux des nouvelles provinces démembrées, ni à la déclaration de l’état de siège ou de l’état d’urgence qui suspendrait la marche normale de l’État.

Elles invitent ainsi, aux points 9 et 10 de la résolution 2277, la Céni à publier un calendrier complet révisé couvrant la totalité du cycle électoral, alors qu’elle attendent du gouvernement de la RDC d’élaborer rapidement un budget et un code de conduite pour les élections et d’actualiser les listes électorales en toute régularité afin que les élections puissent se tenir dans les temps, en particulier la présidentielle et les législatives de novembre 2016 prévues par la Constitution, dans le respect de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.

Ces ONG, qui soulignent l’importance d’un dialogue véritable pour que les élections présidentielle et législatives soient pacifiques, crédibles et conformes à la Constitution, ont également demandé à toutes les parties prenantes d’engager un dialogue politique ouvert et sans exclusive sur la tenue de l’élection présidentielle, conformément à la Constitution.
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