En Afrique, la facture annuelle des importations de blé s’élève à 15 milliards de $. Selon les experts réunis dans le cadre de la rencontre annuelle sur le blé du groupe de soutien à la recherche pour le développement des cultures stratégique (SARD-CS), ce montant devrait suivre une courbe ascendante dans les années à venir.
Selon le secrétaire zimbabwéen à l’agriculture, à la mécanisation agricole et au développement de l’irrigation, Ringson Chitsiko, cette situation est liée à l’absence de passion du continent pour l’agriculture. «Nous devrions éprouver de la passion. Si nous avions de la passion pour la culture du blé sur ce continent, nous pourrions réduire cette facture et utiliser cet argent pour le développement des infrastructures», a-t-il déclaré.
Selon le Dr Tolessa Debele, expert de la production de blé, qui s’est appesanti sur les causes de cette situation, l’Afrique enregistre des rendements excessivement faibles en raison de l’usage de technologies inadaptées et de l’absence d’innovations dans la chaîne de production de la céréale.... suite de l'article sur Autre presse