En marge du forum sur la paix et la sécurité qui s’est tenu les 16 et 17 avril derniers en Ethiopie, l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Koffi Annan, a profité de son passage pour rappeler aux présidents africains qui s’incrustent au pouvoir, le triste sort qui les attend.
« Si un leader ne veut pas quitter, si un dirigeant reste trop longtemps au pouvoir et considère les élections comme étant un jeu et reste en place au terme de son mandat, peut-être l’alternative pour le faire partir, c’est un coup d’Etat ou que les populations prennent les rues », a adressé Koffi Annan aux présidents africains qui refusent de libérer le plancher.
Visiblement, le prix Nobel de la Paix en 2001 regrette que le recours aux armes soit la solution finale. « Les coups sont plus ou moins rares, les généraux restent dans leurs casernes, mais nous créons des situations qui peuvent les ramener », a-t-il fait observer.
C’est pourquoi en guise de conseil, il exhorte les chefs d’Etat africain qui cumule des mandats à la tête de leurs pays, à sortir par la grande porte. « Partez au terme de votre mandat », a suggéré l’ancien Secrétaire général de l’ONU.
Ce message de Koffi Annan devait interpeller Faure Gnassingbé qui assistait au forum. En effet, le chef de l’Etat togolais manifeste des velléités de s’incruster au fauteuil présidentiel à l’image de son père. ... suite de l'article sur Autre presse