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1ère sortie médiatique de Gilchrist Olympio : Elections locales, vote de la diaspora et réformes politiques au menu des échanges
Publié le lundi 25 avril 2016  |  AfreePress


© Autre presse
Gilchrist Olympio, président de l`Union des Forces du Changement (UFC)


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Le président national de l’Union des Forces de Changement (UFC) était lundi face aux hommes de média. C’était à la faveur d’une conférence de presse tenue à son domicile du quartier Forever à Lomé. Entouré des principaux cadres de sa formation politique, le chantre de la « réconciliation et de la main tendue » au pouvoir, a fait le tour des sujets ayant marqué l’actualité sociopolitique du Togo.

Hommage aux pères de l’indépendance

Dans son discours de circonstance, le fils du premier Président du Togo libre et indépendant, a tenu à saluer la mémoire des combattants de l’« Ablodé (indépendance) ». Ces « hommes et femmes qui ont, selon lui, fait le sacrifice suprême pour que la nation (togolaise) soit libre ». Il a profité de cette occasion pour appeler les « générations présentes et futures » à entretenir la «flamme» de l’indépendance qui permet aujourd’hui, a-t-il dit, aux Togolais de « prendre leur destin en main ».



Réformes et alternance


Aucun sujet n’a été tabou aux yeux de Gilchrist Olympio et de son équipe lors de ces échanges avec la presse. Le président de l’UFC a donné son point de vue sur les questions relatives aux réformes institutionnelles et constitutionnelles.

«Nous devons faire les réformes et il ne faut pas attendre la veille des élections (locales) pour commencer par en parler », a-t-il recommandé aussi bien au gouvernement qu’à l’opposition. Une opposition sur qui, il dit compter pour faire «pression» sur le gouvernement afin d’aller vers la mise en œuvre des réformes. Il s'est dans tous les cas, dit « déterminé » à travailler pour l'atteinte de cet objectif.

Pour lui, les élections locales doivent avoir lieu avant l’organisation des législatives. Il a confié vouloir travailler pour contraindre le gouvernement à fixer une date pour la tenue de ces élections. «La démocratie est un système difficile qui s’append petit à petit », a-t-il laissé entendre, ce qui, selon lui peut expliquer la lenteur constatée dans la mise en œuvre des réformes politiques et l’organisation des élections locales.


Lutter contre la misère et le sous-emploi Au cours de cette conférence de presse, première de l’année 2016, le président de l’UFC a manifesté un intérêt particulier aux questions de lutte contre la misère et la pauvreté.
Il faut ouvrir une lutte acharnée contre la pauvreté, a-t-il indiqué. S’il salue l’effort déjà fait par le gouvernement dans ce domaine, il croit néanmoins que le pays peut mieux faire. « Il faut encourager l’auto-emploi et faciliter les prêts bancaires pour les jeunes qui veulent faire des activités rentables », recommande-t-il à l’Etat. Le Togo, a-t-il insisté, doit « œuvrer à vulgariser l’Internet », qui selon lui, « facilite la vie des populations de nos jours ».


Droit de vote pour la diaspora

« La diaspora doit avoir la possibilité de voter ». C’est du moins ce que pense Gilchrist Olympio qui entend travailler à « mettre la diaspora en confiance en continuant par poser des actes dans le sens du respect des Droits de l’Homme et de la démocratie ». Il a rappelé que le Togo a la «chance d’avoir une diaspora dynamique, jeune et soucieuse de l’avenir du pays », une diaspora qui doit pleinement jouir de tous ses droits. Le président de l’UFC ne pouvait pas échapper à la question liée au bilan de l’accord politique signé avec le parti au pouvoir en mai 2010. La question lui a été bien sûr posée.

Dans ses réponses, Gilchrist Olympio a mis l’accent sur les bénéfices rapportés au pays par cet accord. Un accord, qui selon lui, a participé à la « décrispation politique du Togo et a eu des répercussions positives sur la vie du pays ».


L’UFC, a-t-il fait savoir, continue par discuter des sujets d’intérêts publics avec le pouvoir en place. Mais, reconnaît-t-il, il y a encore du chemin à faire. Ce chemin, doit être parcouru dans une attitude de responsabilité en œuvrant à la construction du Togo et non à sa « destruction », a-t-il dit.
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