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Gilchrist Olympio de l’UFC souhaite la tenue rapide des locales au Togo/« Il est donc nécessaire d’aller aux élections locales (…) et si possible avant les élections législatives prochaines»
Publié le mardi 26 avril 2016  |  Horizon News


© Autre presse
Gilchrist OLYMPIO, président de l’Union des Forces de Changement (UFC)


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Avant la sortie à la plage le 27 avril prochain dans le cadre de la célébration du 56è anniversaire de l’indépendance du Togo, le président national de l’Union des Forces de Changement (Ufc), Gilchrist Olympio a échangé avec les hommes de médias ce lundi à son domicile à Lomé.
Le fils du père de l’indépendance a passé en revue l’actualité togolaise et étrangère, sous diverses propositions allant vers une porte de sortie de l’alternance pacifique au Togo.

L’Etat de droits, de la presse et la décentralisation ; des réformes, des partis politiques et l’alternance ; de la pauvreté, la jeunesse, les femmes ; l’accord UFC/RPT-UNIR ; la diaspora et la dernière présidentielle au Bénin.

Concernant l’Etat de droit, la presse et la décentralisation, M. Olympio a interpellé le gouvernement togolais à veiller au respect des droits de tous ses fils.

A l’en croire, le Togo revient de loin, et l’essentiel est d’avancer pour faire de ce pays, un Etat modèle en Afrique et dans le monde entier. "Nous pouvons y arriver si chacun y contribuait", a-t-il dit. Il a salué le travail qu’abat la presse, malgré les difficultés économiques qu’elle rencontre. Abordant la question de la décentralisation, Gilchrist Olympio a laissé entendre qu’elle fait partie des exigences de la démocratie et la bonne gouvernance puisqu’elle implique la participation de la population à la gestion de la Cité.

Pour M. Olympio, "il est donc nécessaire d’aller aux élections locales dans un meilleur délai et si possible avant les élections législatives prochaines". "Le gouvernement et les acteurs politiques et de la société civile devront sensibiliser, informer et former les populations sur les enjeux de la décentralisation et des élections locales », a précisé le président national de l’Ufc.

S’agissant des réformes, M. Olympio n’a pas mâché ses mots. A l’en croire, les partis politiques, surtout de l’opposition depuis la reprise du pluralisme, cultivent certaines rancœurs les uns envers les autres, en oubliant l’essentiel. "Ce n’est pas en jouant au "plus beau coq de la basse-cour" ou "à la plus belle du village" que les acteurs politiques trouveront une solution durable à la population". Il les a alors invité à laisser de côté les querelles, les égos, les rancœurs, les attaques, les dénigrements, les coups bas, les intoxications, les mensonges politiques, la démagogie et la politique de la terre brûlée pour aller vers l’alternance pacifique et le développement du Togo.

Gilchrist Olympio n’a pas oublié, dans son message, les proies que constituent la jeunesse togolaise et les femmes pour la pauvreté. Ce sont surtout ces femmes qui se battent au quotidien pour la survie de la famille, car le président de l’Ufc reconnaît que la pauvreté devient de plus en plus grandissante dans le pays. Et donc, plaide M. Olympio, il est du devoir de l’Etat de remédier à ce genre de problème. "Des enfants et des femmes n’arrivent pas à trouver le pain quotidien. Nous devons nous mobiliser pour trouver une solution durable", lance-t-il.


Toutefois, il salue la bravoure, la détermination des femmes togolaises qui, selon lui, «se battent nuit et jour pour freiner la pauvreté" . "Elles méritent encore plus d’encouragement et de soutiens financiers et matériels pour la réussite de leurs activités. Les jeunes et les enfants qui constituent l’avenir du pays doivent bénéficier des soins particuliers, ils méritent protection et les jeunes ont besoin d’emploi", note le président de l’Ufc.

En ce qui concerne l’accord UFC/RPT-UNIR, les premiers responsables de l’Ufc dressent un bilan positif et surtout le rôle de décrispation politique joué par cet accord pour le Togo. Interrogé, M Olympio a fait savoir aux médias que lui et son parti ne regrettent pas d’avoir signé cet accord. "Nous ne regrettons pas d’avoir signé cet accord, au contraire, nous devons travailler à corriger ou à rectifier ce qui n’a pas marché suite à cet accord", a-t-il déclaré.

"Mais, poursuit M Olympio, on ne peut tout changer avec une baguette magique et en politique, les stratégies comptent pour l’atteinte des objectifs, surtout aller vers une alternance pacifique et un travail d’ensemble pour le développement du Togo". Quel est l’état des relations entre l’Ufc et le parti au pouvoir actuellement ? A cette question, M Olympio a répondu que "les deux partis cultivent de très bonnes relations et nous continuons par discuter des sujets d’intérêts publics et des fois avec d’autres acteurs. C’est vrai nous avons encore du chemin à faire mas c’est un début».

Le vote de la diaspora tient à cœur au président de l’Ufc, c’est pourquoi, le parti pense qu’il est nécessaire de "mettre en confiance la diaspora en continuant par poser des actes dans le sens du respect des droits de l’homme et de la démocratie". "Nous devrons travailler à rassurer les Togolais de la Diaspora pour que ceux qui le veulent, fassent profiter de leurs talents, de leur savoir-faire et de leurs investissements au pays", préconise-t-il. Pour Gilchrist Olympio, le droit de vote de la diaspora est impératif et son souhait, c’est d’œuvrer pour que le droit de vote de la diaspora soit traduit dans les actes avec les élections à venir au Togo.

« La diaspora doit avoir la possibilité de vote et il est important d’œuvrer pour ce droit de vote reconnu par la constitution. Nous devons mettre tout en œuvre pour que dans la mesure du possible, les Togolais de la diaspora puissent participer aux prochaines élections », a-t-il précisé.
Un détour au Bénin, pays limitrophe récemment sortie d’une éloquente élection présidentielle, Gilchrsit Olympio la considère comme "un exemple de démocratie en marche".
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