Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Focus Infos N° 154 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

«Toilet papers»
Publié le mardi 26 avril 2016  |  Focus Infos


© L’Union par DR
Kodjo Menan le représentant du Togo à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU
Mardi 01 octobre 2013. New York. Etats Unis


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Au début du mois d’avril, l’ancien ambassadeur du Togo aux Nations-Unies Kodjo MENAN, a été gardé plusieurs jours dans les locaux de la Direction Centrale de la Police Judiciaire dans le cadre d’un présumé détournement de fonds publics destinés à la rénovation des locaux de la représentation togolaise à New-York (Etats-Unis). Il a été laissé libre à l’issue de son audition. L’instruction qui suit son cours souhaite écouter l’ex-comptable de la chancellerie, aujourd’hui en fuite, afin de décider s’il y a suffisamment matière à renvoyer les protagonistes en correctionnel.

Cette procédure, initiée après celles intervenues dans d’autres secteurs qui ont abouti à plusieurs inculpations et mandats de dépôts, témoigne selon le ministère de la Justice, de la volonté du Chef de l’Etat d’un meilleur contrôle de l’utilisation des fonds publics et d’une politique de tolérance zéro envers les fonctionnaires indélicats.

De fait, avant même la fin de l’instruction, sans qu’à un moment les véritables charges qui pèsent sur lui et justifient son audition et sa garde-à-vue ne soient présentées, le diplomate a été cloué au pilori et présenté comme un délinquant financier dans la presse. En dépit de la présomption d’innocence qui impose de considérer tout prévenu innocent, qu’il soit gardé-à-vue ou même placé sous mandat de dépôt, jusqu’à ce qu’une cour en décide autrement.

Après avoir allègrement violé ce principe et s’être assis sur les règles élémentaires d’éthique et de déontologie, certains de ces journaux s’en prendront à la Directrice de Cabinet du Président de la République, à la libération de monsieur MENAN. Dans un paradoxale et incongru argumentaire, ces« Toilet papers » la désigneront comme celle dont l’intervention aura permis à l’ambassadeur de recouvrer la liberté.

Sans pour autant démontrer comment une collaboratrice du Chef de l’Etat, fût-elle proche, pourrait entraver le cours de la justice alors que Faure GNASSIGNBE fait passer le message de la fin de l’impunité financière. Il est tout simplement spécieux et pas convaincant d’alléguer de deux discours contradictoires tenus par un Président de la République et la responsable de son cabinet sur la question de la sanction des délits et crimes économiques.

En réalité, ces accusations ne reposent sur aucune démarche professionnelle sérieuse, encore moins sur un travail d’investigation. Mais uniquement sur le « délit ethnique » de « voganité » : monsieur MENAN et la Directrice de Cabinet étant natifs de la même préfecture de Vo. Elles constituent par ailleurs l’instrument de règlement de comptes d’un certain nombre d’individus. Ceux-ci, au lieu de trouver des solutions à leurs problèmes, cherchent plutôt des boucs émissaires qu’ils ont trouvés en la collaboratrice du Chef de l’Etat.


Ils ont décidé ainsi de la fragiliser en portant régulièrement atteinte à son image. Leurs alliés n’ont pas davantage foi et loi : ils comptent par ce stratagème de bas étage démontrer leur utilité pour reprendre places et privilèges qu’ils estiment avoir perdus. La presse togolaise a plus que jamais besoin d’une réforme et de la promotion de la qualité et des talents. Pour que les « toilet papers » n’en soient pas les plus représentatifs !
... suite de l'article sur Focus Infos


 Commentaires