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Accord RPT/UFC: Fo Gil ne regrette rien
Publié le mercredi 27 avril 2016  |  Telegramme 228


© Autre presse
Gilchrist Olympio, président de l`Union des Forces du Changement (UFC)


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A l’ occasion de la célébration du 56ème anniversaire de la fête nationale d’indépendance du Togo, le président national de l’Union des Forces de Changement (UFC), Dr Gilchrist OLYMPIO a rencontré la presse, ce lundi 24 avril 2016. Dr Gilchrist OLYMPIO a abordé entre autres avec les hommes des médias, la question de l’état de droit, l’accord UFC/RPT-UNIR, la décentralisation, le sujet des réformes, l’alternance, la pauvreté, la jeunesse, les femmes.


« Le peuple togolais sera toujours reconnaissant envers ses fils qui se sont battus pour sa liberté et notamment pour son indépendance. Les générations présentes et futures devront entretenir la flamme de cette souveraineté qui nous a libérés du joug de l’oppresseur et qui nous permet de prendre en main la destinée de notre nation. L’indépendance de notre pays marque un pas décisif vers le développement et l’épanouissement des citoyens », a affirmé Gilchrist Olympio à l’entame de ces propos saluant la mémoire des pères de l’indépendance, ces hommes et femmes qui ont fait le sacrifice suprême pour que le Togo soit libre.


Parlant de l’état de droit, il a souligné que le pays doit continuer par marquer de grands pas vers l’Etat de droits et chacun à son niveau doit y contribuer. « Tous les citoyens doivent respecter les droits de l’homme. L’état doit continuer par veiller au respect des droits de tous ses fils. Nous venons de très loin et il faut avancer pour faire de notre pays un état de droit et un modèle en Afrique et dans le monde entier », a-t-il indiqué.


Dr Gilchrist OLYMPIO n’a pas manqué de parler de la décentralisation et a affirmé qu’il est nécessaire d’aller aux élections locales dans un meilleur délai « Un grand débat s’est ouvert autour de la question de décentralisation. Le gouvernement et les acteurs politiques et de la société civile doivent effectivement jouer leurs rôles, chacun en ce qui le concerne pour que notre pays aille à la décentralisation .Le citoyen à la base doit pourvoir participer directement ou indirectement à la gestion de la cité. La décentralisation fait partie d’ ailleurs des exigences de la démocratie. Il est donc nécessaire d’aller aux élections locales dans un meilleur délai et si possible avant les élections législatives prochaines », a souhaité Dr Gilchrist OLYMPIO.


A en croire le président de l’UFC, qui abordait la question des reformes et de l’alternance politique, il est temps que les acteurs politiques reviennent à l’essentiel après plus d’un quart de siècle de lutte rangée. « Le changement tant voulu est une affaire de tous et il faut mettre les énergies ensemble si nécessaire pour une alternance politique pacifique. Les partis politique doivent laisser de côté les querelles, les egos, les rancœurs, les attaques, les coups bas, la démagogie et la politique de la terre brulée pour aller vers l’alternance pacifique et le développement de notre chère patrie », fait observer Gilchrist OLYMPIO qui a relevé qu’il ne faut pas attendre la veille des élections pour commencer par parler des réformes. « Nous devons amorcer dès maintenant les discussions en vue des réformes », propose le président de l’UFC.


Revenant sur l’accord UFC-UNIR, il a déclaré que cet accord a participé à la décrispation politique du Togo et a eu des répercussions positives sur la vie du Togo. Le président de l’UFC a affirmé que l’UFC n’a pas regretté d’avoir signé cet accord au contraire ils ont obligation de travailler à corriger où à rectifier ce qui n’a pas marché suite à cet accord.


Dans son intervention, le président de l’UFC a également touché du doigt la question de pauvreté au Togo. « La lutte contre la pauvreté doit devenir l’un des crédos du Togo. Des familles entières sont sous le poids de la pauvreté et il est du devoir de l’Etat de remédier à ce genre de problème. Les jeunes et les enfants qui constituent l’avenir du pays doivent bénéficier des soins particuliers. Les enfants méritent protection et les jeunes ont besoin d’emploi. Il faut encourager l’auto emploi et faciliter les prêts bancaires pour les jeunes qui veulent faire des activités rentables. Les institutions bancaires et les micro finances doivent alléger leurs conditions pour faciliter l’accès aux prêts pour les jeunes entrepreneurs », a-t-il souligné.
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