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Togo/Interview du Dr. Sama Kossi, Secrétaire Général du Parti National Panafricain (PNP) : «On ne peut continuer à saucissonner indéfiniment le territoire comme cela. Les arrondissements suffisent. Regardez, comment Lomé est déchiquetée»
Publié le samedi 30 avril 2016  |  Togo top news




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La question de la décentralisation et des élections locales préoccupent toujours des acteurs politiques du Togo. Dr. Sama Kossi, Secrétaire Général du Parti National Panafricain (PNP) vient dans cette interview de se prononcer sur la question de même que sur la vie du PNP.

Le Parti National Panafricain (PNP) a, apparemment, une prédilection pour l’intérieur du pays. Vous y êtes retourné, il y a quelques semaines…

Le Parti National Panafricain est créé, il y a deux ans. Depuis sa création, le parti mène des activités diverses. Nous revenons d’Assoli, il y a seulement quelques semaines. A l’issu d’une tournée sur l’ensemble de cette préfecture, nous avons tenu un grand meeting au stade de la ville. Nous avons été reçus sur la radio ‘’La Voix d’Assoli’’. Ensuite nous sommes venus à Tchaoudjo rencontrer les populations dans les quartiers de la ville de Sokodé, dans les villages et dans les cantons de la préfecture. A Sokodé aussi, nous avons été reçus, à trois reprises, sur la radio Méridien FM.

Apparemment vous aimez aller dans la région centrale, est-ce votre fief ?

Pourquoi dites-vous cela ? Non ! Nous avons tenus plusieurs meetings publics à Lomé. Nous avons organisé à Lomé une marche contre les élections de 2015. Nous sommes déjà allés par exemple à Badou, à Kpalimé, etc. Et c’est la première fois que nous allons à Assoli. Un parti de panafricanistes se risquerait-il à se cantonner dans une région du Togo ? Non ! Mais le problème de ce pays, c’est que les populations de l’intérieur ne sont pas informées. L’information s’arrête au grand maximum au niveau de Tsévié. C’est pourquoi, pour nous, il est extrêmement important de porter l’information à l’intérieur du pays. Tous les Togolais ont droit égal à l’information.

Quel est le message que vous apportez donc aux populations de l’intérieur ?

Le message est très simple, nous sommes dans une situation socio-politique désastreuse. L’économie va mal ; la misère et la pauvreté sont visibles partout. Le message est destiné à amener les Togolais à penser l’alternance, à l’intégrer et se battre pour son avènement. Dans le même temps, nous sensibilisons et formons nos militants au civisme. Nous parlons également de la décentralisation et des élections locales car la décentralisation porte en elle la démocratie locale et le développement local. Les populations sont très réceptives à notre message.

Comment avez-vous accueilli au niveau du PNP la création des 4 nouvelles préfectures ?

Nous jugeons que c’est une très mauvaise chose. Le gouvernement cherche à retarder les élections locales. On ne peut continuer à saucissonner indéfiniment le territoire comme cela. Les arrondissements suffisent. Regardez, comment Lomé est déchiquetée. Ce que le PNP demande, c’est un calendrier clair. Mais le nouveau saucissonnement complique davantage la situation puisqu’il remet en cause la loi de 2007.
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