Sensibiliser les différentes couches de la population face au péril extrémiste et à l’insécurité, telle est l’ambition des pouvoirs publics. Après les sociétés de sécurité et les taxis-motos, c’est au tour des jeunes d’être impliqués dans ce vaste projet.
A l’initiative du Conseil national de la jeunesse (CNJ), des réunions d’information seront organisées avec les forces de sécurité un peu partout dans le pays.
Les ministres de la Sécurité, Yark Damehame, et de la Planification à la base Victoire Tomegah-Dogbé, ont ouvert vendredi les premiers échanges à Lomé.
‘La jeunesse qui représente plus de 50% de la population peut utilement contribuer à assurer la sécurité. Elle ne doit plus considérer la police ou la gendarmerie comme un ennemi, mais comme un véritable partenaire’, a expliqué Yark Damehame.
Allant dans le même sens, Victoire Tomegah-Dogbé a encouragé une dynamique de ‘concorde nationale’. Le renforcement de la sécurité dans le pays doit passer par une coopération plus étroite avec les forces de sécurité et donc des rencontres régulières.
‘L’amélioration des relations entre les forces de l’ordre et les jeunes constitue un enjeu majeur pour le gouvernement et il entend soutenir les initiatives de base qui pourront permettre de prévenir les situations de conflit. Cela permettra de s’informer, de comprendre et de préserver les biens publics’, a déclaré la ministre du Développement à la base.
La projet bénéficie de l’appui financier et technique de la Fondation Hanns Seidel.