Dans le secteur public que privé, les travailleurs se sont retrouvés dimanche 1er mai, ne serait-ce que pour partager un moment ensemble. Plusieurs activités étaient au menu de cette journée dans les différents secteurs. Mais au-delà de tout ce folklore, on se demander ce que représente la journée du 1er mai pour le travailleur togolais aujourd’hui, dans un contexte où, ici, le travail tend à devenir une corvée.
La plupart des syndicalistes interrogés dans le cadre de cette journée affirment n’être pas en mesure de célébrer cette journée, du moment où dans le pays, le travailleur est marginalisé, opprimé, incapable de s’exprimer et de réclamer ses droits. Certes, certains syndicats, devenus aujourd’hui des béquilles du parti au pouvoir, ont exécuté le traditionnel défilé des travailleurs, avec un cahier de doléances remis aux autorités.
Cependant, beaucoup sont ces syndicats qui, conscients des conditions peu enviables des travailleurs togolais et du mépris du gouvernement vis-à-vis de cette situation, ont préféré placer cette journée sous le signe de la réflexion. Une messe et quelques minutes de discussions avec des camarades ont suffi pour marquer la journée du 1er mai au niveau de ces syndicats. ... suite de l'article sur Autre presse