L’Assemblée nationale a élu ce lundi en plénière les cinq (5) personnes qu’elle doit choisir au regard de la loi pour siéger à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), l’institution de régulation des médias au Togo.
Le vote a eu lieu mais en l’absence des députés du Groupe parlementaire Alliance nationale pour le changement (ANC) qui, au moment du vote, ont préféré sortir de la salle.
Que s’est-il passé pour qu’on en arrive encore là ? Selon les informations, les deux (2) groupes parlementaires, à savoir UNIR et ANC ne se sont pas compris en concertation sur les trois (3) noms à choisir à titre individuel.
Selon Jean-Pierre Fabre, leader de l’ANC et député à l’Assemblée nationale, le Groupe parlementaire ANC, en concertation avec le groupe parlementaire majoritaire, a proposé un nom au lieu de deux (2) en vue de pouvoir soutenir une des deux (2) candidatures des associations professionnelles des médias.
« UNIR passe par un subterfuge en disant que nous avons proposé deux noms. Nous avons proposé un nom aux concertations. Nous avons dit qu’il y a également deux places qui sont réservées aux associations professionnelles de presse. Lorsque le moment sera venu de voter pour ces deux personnes, nous soutiendrons une candidature dans ces associations », a-t-il expliqué.
Pour lui, il est clair que le parti au pouvoir, l’Union pour la République « (UNIR) ne veut jamais voir une personne proposée par l’ANC dans une institution ».
Pour le président du Groupe parlementaire UNIR, Christophe Tchao, c’est un coup que l’ANC a mûri avant de venir aux travaux. « Selon lui, tout s’est bien passé, conformément aux textes en vigueur.
A l’issue du vote, Zeus Aziadouvo, Aminata Adrou, Octave Olympio, Pierre Sabi Kasséré et Mathias Ayéna ont été élus dont deux (2) pour les organisations professionnelles de presse et trois (3) comme candidats individuels.