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Togo-Journée internationale des sages-femmes : Des difficultés subsistent malgré les efforts
Publié le vendredi 6 mai 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Le Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé.


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Le monde entier a célébré ce jeudi la Journée internationale des sages-femmes placée sous le thème : «Femme et nouveau-né au cœur de la pratique sage-femme».

Initiative de l’Internationale confédération des sages-femmes, cette journée a pour objectif de permettre à la sage-femme de s’arrêter et de réfléchir à sa pratique, de voir ce qu’elle fait de bien et qui contribue à la promotion de la vie et d’avoir l’honnêteté de retenir également ce qui ne vas pas et chercher les voies et moyens pour les corriger.

Selon une enquête réalisée par l’Internationale confédération des sages-femmes appuyée par le Système des Nations Unies, si toutes les femmes enceintes avaient accès au service d’une sage-femme, les taux de mortalités maternelle, infantile et néonatale seraient réduits à néant.

Au Togo, malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires et la présence de ces hommes et femmes, les chiffres sur la mortalité restent relativement élevés. Selon la dernière Enquête démographique et de santé au Togo (EDST 2013), la mortalité maternelle, néonatale et infantile, sont respectivement de 401 décès pour 100.000 naissances vivantes, 27 pour 1.000 naissances vivantes et 49 pour 1.000 naissances vivantes.

Pour Eloïse Adandogou d’Almeida, Présidente de l’Association des sages-femmes du Togo (ASSAFETO) intervenant ce jeudi sur la radio Victoire FM, beaucoup de facteurs concourent à ces chiffres.

«C’est vrai que la sage-femme est le pivot des acteurs de la santé de la mère et de l’enfant mais il faudrait que sa sélection et sa formation soit bien faites et que la formation se déroule dans de bonnes conditions parce que la rigueur qui accompagnait cette formation, l’importance même de l’art qui était inculqué aux élèves, ne sont plus ce qu’ils étaient. Lorsque la sage-femme est mise sur le terrain pour exercer sa pratique, il faut qu’elle puisse travailler dans de bonnes conditions à travers l’équipement et le matériel au point », a-t-elle déclaré.

A ces raisons, s’ajoute le fait que les femmes ou les filles qui arrivent à la profession ne viennent pas de première intention. Aussi, les géniteurs ne sont-ils pas informés et suffisamment instruits sur ce dans quoi ils se sont engagés.


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