Maladies Tropicales Négligées/Traitement de masse à compter de ce 09 mai jusqu’au au 08 juin au Togo

Santé

Publié le mardi 10 mai 2016 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Ouverture d`un atelier de formation des responsables de programmes de lutte contre les maladies non transmissibles
Lomé, le 19 octobre 2015. L`antenne OMS du Togo accueille pendant 4 jours des responsables de programmes de lutte contre les MNT (Maladies non transmissibles) des pays OMS, région Afrique. Ces travaux ont essentiellement pour finalité d`affiner la riposte globale contre ces MNT.

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Santé 2016

Afin de contrôler et de prévenir les Maladies Tropicales Négligées (MTN), le ministère de la santé et de la protection sociale organise en collaboration avec l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) et autres partenaires, un traitement de masse par distribution d’Albendazole, de Praziquantel et d’Ivermectine sur toute l’étendue du territoire national à l’ exception de Lomé-Commune.

Les maladies concernées par ce traitement de masse sont au nombre de trois(3).Il s’agit notamment des parasitoses intestinales/geohelminthiases,de l’ onchocercose, des schistosomiases. La stratégie retenue est le traitement à base communautaire par le porte à porte par les agents de santé communautaires. Pour une durée totale de trente(30) jours, ce traitement de masse se déroulera du 09 mai au 08 juin 2016 .10652 agents de santé communautaires(ASC) sont formés a cet effet pour offrir des prestations de qualité et donner des conseils sur la prévention des maladies tropicales négligées.

Selon M. Edmond SOGNIKIN, directeur des soins de santé primaire, ce traitement de masse va se dérouler en une seule phase et va concerner le recensement des membres des ménages, l’administration d’Albendazole, de Praziquantel, d’Ivermectine et la sensibilisation
sur le lavage des mains et l’utilisation de l’eau potable.

Parlant de Lomé-Commune, il a indiqué que l’étude des données épidémiologiques de routine disponible sur les MTN dans les districts sanitaires de Lomé-Commune a montré que la transmission des maladies ciblées est faible ou inexistante avant d’ajouter que «en plus une
cartographie réalisée en 2013 dans la région sanitaire de Lomé-Commune a montré qu’elle n’est pas endémique aux Geohelminthiases ; donc ne justifie pas un traitement de masse selon les recommandations de l’OMS». ... suite de l'article sur Autre presse

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