Une formation de magistrats et officiers de police sur la prise en charge psychologique des victimes de violences basées sur le genre s’est ouverte lundi à Lomé, organisée par le ministère en charge de la promotion de la femme, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
«La violence est un obstacle majeur au développement des femmes et des filles, ainsi qu’au bien-être et au développement de leur communauté et des sociétés dans leur ensemble. Ainsi, l’UNFPA, qui ambitionne de réaliser un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli, est-il résolument engagé aux côtés du gouvernement, pour œuvrer à l’épanouissement complet de la femme et de la fille togolaises », a
indiqué dans son mot d’ouverture Koffi Vidzrakou, Représentant résident adjoint de l’UNFPA au Togo.
Pendant deux jours, les participants seront formés autour de deux modules. Le premier concerne les droits de la femme et de la jeune fille et le second sera consacré à la typologie des violences et à la prise en charge psychologique des victimes de violence.
Le représentant du Ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, N’gmélibi Biléba, a comparé les violences basées sur le genre (VBG) à une «véritable gangrène sociale des temps modernes » et un « frein à la promotion des droits humains».
Le Togo a ratifié l’ensemble des conventions internationales relatives aux droits de la femme et à l’égalité entre les sexes, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ainsi que le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la femme en Afrique.