Que pensent les Togolais du soutien d’Amnesty International aux lesbiennes, gays…?

Société

Publié le mardi 10 mai 2016 | AfreePress

© aLome.com par Parfait
Rencontre de la section Togo d`Amnesty International avec la presse
Lomé, le 11 novembre 2015. Siège d`Amnesty International Togo, Avenue de la victoire. Publication des conclusions de la propre enquête menée par cette organisation autour des violences à Mango ces trois derniers mois.

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L’organisation de défense des Droits de l’Homme Amnesty International fait encore parler d’elle sur les bords de la lagune de Bè à Lomé. Et oui, Amnesty International dans un rapport publié vendredi 6 mai dernier et qui fait grand bruit, épingle le Togo sur la question des Droits de l’Homme.

Elle tire la sonnette d’alarme sur les « violations répétées » des droits de l’Homme au Togo et regrette que le pays n’ait pas cru bon d’appliquer ses engagements pris devant la communauté internationale en matière de respect des droits humains en 2011.

Amnesty International évoque également les événements de Mango et Gléï et demande au gouvernement de diligenter des enquêtes « approfondies et impartiales » sur toutes les tueries et les arrestations et détentions arbitraires de manifestants. Ce qui est très beau comme démarche tendant à protéger et à défendre les droits humains. « Cependant là où le bas-blesse et effarouche plus d’un Togolais, c’est lorsqu’Amnesty International a cru bon de demander à l’Etat togolais de légaliser l’homosexualité afin de faire plaisir à la petite communauté d’«égarés » », s’indignent bon nombre de Togolais.

« Les lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) font l’objet de discrimination. Une loi criminalise les relations sexuelles consentantes entre personnes du même sexe.

Ces personnes sont aussi souvent victimes de harcèlement et de détentions arbitraires de la part des forces de sécurité », relève en quelques lignes Amnesty International dans son rapport de plusieurs pages, comme pour avouer sa faute et dissimuler sa tentative d’imposer aux Togolais, des comportements rejetés. « Amnesty International sait et comprend que le Togo n’est pas une terre de débauche et de déviance sexuelles, raison pour laquelle elle prend des gans lorsqu’elle parle de ce sujet », crois savoir Romuald Akakpovi, expert-comptable à Lomé. D’autres Togolais ont choisi Internet pour se lâcher comme le rapporte le journal Liberté dans sa parution du lundi dernier. « Le seul point sur lequel le régime totalitaire de Faure Gnassingbé a mon soutien le plus complet et entier, c'est la pénalisation de l'homosexualité. Amnesty International peut qualifier cela de "dispositions homophobes", on s'en fout ! Ils n'ont qu'à continuer à mener leurs vies dépravées et perverties en Occident, mais pas au Togo ! ».

« Des dépravés, de la puanterie, de l’immoralité…sur ce point, je dis bravo à Faure Gnassingbé pour ça. Ils peuvent nous étiqueter d'homophobes, on s'en tape éperdument ». « (…) De toutes les façons, la saleté d’homosexualité ne viendra pas au Togo par la grâce de Dieu. Je compte sur nos autorités pour ne pas permettre à ces sataniques de venir pervertir nos peuples. Vous brûlerez en enfer si vous n’abandonnez pas vos pratiques immorales. Des abominations que nous Togolais ne permettrons jamais. Pas de ça dans mon pays », s’emportent ces Internautes.

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