Au temps fort de la crise, on se rappelle que dans le camp de Me Apévon, le mot d'ordre était de tout faire pour conserver le CAR tout en écartant Me Agboyibo.
Pour cela, il faillait rapidement aller au congrès pour trancher une fois de bon la crise qui perdurait de trop. Curieusement, le congrès tant attendu tarde à venir pour la simple raison que, Me Apevon n'est plus sûr de pouvoir écarter le bélier noir à travers un congrès électif. On comprend à présent pourquoi, depuis que le président national a mis le parti sous embargo par sa circulaire du 18 avril 2016, tout se passe comme si les tenants de l'éviction du bélier noir ont commencé à douter.
Dans la circulaire, Me Apevon faisait croire que c'était pour réfléchir aux mesures á prendre pour sécuriser les militants avant toute relance des activités du parti. Mais tous ceux qui ont suivi de près l'évolution de la crise n'étaient pas convaincus de cette explication. Pour beaucoup, Me Apevon s'est discrédité en laissant ses lieutenants aller à toute sorte d'excès à travers le mensonge, les injures et les calomnies. Les togolais par leur éducation sont vite indignés par ces pratiques et ce sentiment s'est abondamment développé au niveau des responsables locaux du parti. Toutes les fédérations n'ont pas caché cette indignation. Me Apévon en a pris la température.... suite de l'article sur Autre presse