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Togo : Desertion des chantiers, resiliation des contrats, des milliards de dette dans les banques: CECO BTP une enterprise à bout de souffle / Quid de la responsabilité des ministres Ayassor et Gnofam dans la mauvaise exécution des travaux ?
Publié le jeudi 12 mai 2016  |  L'Alternative


© aLome.com par Parfait
Routes en réfection au Togo
Lomé, le 30 août 2015. Une rue en chantier dans la capitale du Togo.


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« Du point de vue des finances publiques, la durée de financement de gros travaux d’infrastructure devrait être cohérente avec celle de la durée de vie estimée de l’actif financé, à condition que l’actif soit bien entretenu.

Avec les préfinancements, les autorités ont choisi de financer à court ou moyen terme des travaux d’infrastructure destinés à réhabiliter des actifs à long terme. Selon la mission, cette approche ne permet pas de gérer de façon optimale les dépenses publiques d’investissement. La durée du crédit bien inférieure à la durée de vie de l’infrastructure, a pour conséquence que leurs remboursements exercent une pression très lourde sur la trésorerie de l’Etat.

Les données en possession de la mission font ressortir qu’il n’ y a pas de parallélisme entre l’avancement des travaux sur le terrain et les déboursements de l’Etat qui sont strictement liés aux échéances qu’il a contractées suite au mécanisme de substitution de débiteur du crédit bancaire. L’Etat court donc le risque de devoir rembourser des crédits de financement de travaux sur le terrain alors que les travaux sur le terrain ne suivent pas le planning annoncé.

Du point de vue financier, le mécanisme de préfinancement a pour effet de laisser l’Etat sans recours tangible envers l’entrepreneur en cas de retards ou malfaçons ou même en cas de défaut puisqu’il s’est lié inconditionnellement envers les banques prêteuses. Il devra rembourser le crédit aux banques, puisqu’il en est le débiteur inconditionnel, quelle que soit la façon dont les travaux sont (ou non …) effectués ».
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