Une dizaine de villages sur la côte sont touchés par le phénomène d’érosion côtière et, pour ces villageois, la situation s’est aggravée depuis les travaux de construction du 3ème quai au port de Lomé par le groupe Bolloré. Hier, ils sont revenus à la charge, cette fois-ci pour demander à la Banque mondiale de rendre public le rapport d’une enquête qui date de 2015.
Dévikopé, Baguida-plage, Avépozo, Kpogan, Gbodjomé, Dévikinmé, Alimagnan, Agborafo, sont autant de villages qui vivent des retombées négatives de l'avancée de la mer accentuées par la construction du 3è quai.
Après plusieurs sorties pour demander main forte aux autorités qui visiblement, sont moins préoccupées par la situation désolante de ces villages côtières, il s’en remette à la publication du rapport de l’enquête de la Banque mondiale qui tarde, selon Edoh Tonoudo, le porte-parole des victimes.
« Nous avons déjà nos plaintes à la Banque Mondiale qui coordonnent les enquêtes. Ce que nous déplorons, c’est qu’ils ne respectent plus les délais d’engagements auxquels ils devaient publier le rapport. Ils avaient dit qu’ils vont publier le rapport depuis fin avril », s’est-il plaint.
Le mal, c’est que la mer avance à grands pas et des familles entières perdent leurs toits tous les jours. 140 à 150 maisons ont été englouties, selon le porte-parole des personnes victimes de l’érosion côtière. ... suite de l'article sur Autre presse