Togo : Awa Nana Daboya combien de fois a-t-elle sollicité une audience pour rappeler les obligations liées à la fonction de chef de l’Etat à Faure Gnassingbé ?
Lorsqu’on n’a rien de plus beau que le silence à dire, il vaut mieux se taire parfois, et la sortie éhontée de celle qui préside le HCRRUN mérite qu’on lui rafraîchisse la mémoire au cas où elle ferait semblant d’avoir tout oublié.
Le 27 avril est passé. La place de l’indépendance n’a pas été rénovée à temps pour l’évènement. Lorsqu’on demande à tous ceux qui ont eu vent de l’envie de Jean-Pierre Fabre de ne pas se rendre aux festivités : « Est-ce que Faure a toute de même envoyé la carte d’invitation à Fabre avant que ce dernier ne refuse ? », personne n’arrive à répondre par l’affirmative. Dans la négative, il urge qu’on remette les points sur les i à celle qui s’est permis les propos suivants : « en cette période de reconstruction du monde et par les menaces de tous genres qui désorientent les peuples, le devoir de chaque Togolaise et de chaque Togolais, notamment des partis politiques en tant que leader d’opinion, est de créer et de renforcer une conscience respectueuse des valeurs républicaines ». Awa Nana s’est aussi autorisée à demander à l’ANC de faire montre d’un engagement pédagogique à l’endroit de la jeunesse togolaise.
Et que dit-elle à Faure Gnassingbé ? On a l’impression à travers ses propos que c’est Fabre le chef de l’Etat et que c’est à lui de donner le bon exemple au peuple. Un tout petit rappel pour rafraîchir la mémoire de Tata Awa et lui dire que la présence du chef de file de l’opposition à des manifestations n’est pas une obligation. Mais le fait de faire par exemple l’état de la nation au peuple, l’obligation de déclarer ses biens ainsi que ceux des ministres et autres directeurs de sociétés, est inscrite dans la Constitution togolaise, et c’est ça le plus important. ... suite de l'article sur Liberté