Où sont passées les centaines d’œuvres de Victor Vasarely, un des plus grands artistes français du XXème, le maître de l’art cinétique ? Elles ont été dispersées, bradées, vendues illégalement à travers le monde. Ce pillage artistique, le plus gigantesque de notre époque, s’est déroulé dans l’indifférence générale.
A l’heure actuelle, ni le ministère de la Culture ni aucune autre institution n’a porté plainte suite à la disparition de ce patrimoine d’exception.
Un homme pendant plus de vingt ans a été jeté à la vindicte comme seul responsable de ce désastre : Charles Debbasch. En 1981, ce professeur de Droit, reconnu internationalement, alors président de l’Université d’Aix-en-Provence, a été appelé à la tête de la Fondation Vasarely. Le peintre vieillissant lui faisait une totale confiance pour assurer la gestion et la pérennité de son œuvre. Or après le décès de Claire, son épouse, Victor Vasarely, atteint par la maladie d’Alzheimer, se retrouva sous la coupe de descendants, avides de s’approprier son héritage considérable.
C’est cette tragédie familiale, véritable Dallas à la française, que décrit l’auteur dans ce livre sans concession à l’égard d’un clan où l’argent, souvent, a remplacé les liens affectifs.... suite de l'article sur Autre presse