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Lettre ouverte d’Akoété Dagban à Me Dodji Apévon/«On ne crache nullement dans le plat qui a servi à manger»
Publié le vendredi 20 mai 2016  |  Telegramme 228


© Autre presse
Me Paul Dodji Apévon, leader du Comité d’action pour le renouveau (CAR).


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DAGBAN AKOETE
Vice Président National du CAR
Président de la Région Lomé Commune et Golfe
BP 62147 Cél 90 04 62 08 E-mail : auhtogo@yahoo.fr

A
Monsieur le Président
National du CAR
Lomé

Objet : Ma réaction à vos allégations
et mon analyse des faits

Monsieur le Président,
Il n’est pas de mes habitudes de répondre aux propos malveillants de mes adversaires. Mais puisque vous m’y forciez en des termes grossiers, permettez que je vous rappelle ceci :
- S’il y a un nomade politique au CAR, c’est plutôt vous qui nous aviez fait errez pendant huit années comme au désert, de ligne politique à ligne, de regroupement politique en regroupement pour ensuite nous clouer sur place aujourd’hui !
- S’il y a un mercenaire politique au CAR, c’est plutôt vous qui étiez ce loup caché dans la bergerie depuis huit ans et qui subitement sort pour tout dévaster !
- S’il y a plus faux au CAR, c’est plutôt vous qui faites usage de faux prétextes pour confisquer le parti à des fins inavouées ! Vous agissez ainsi comme ces vignerons de la bible qui usent de tous les moyens ignobles pour s’accaparer de la vigne !

Pour ma part, il vous en souvient que j’étais élu au même titre que vous par le congrès du parti en 2008 et chargé des hautes fonctions citées en en-tête. Je n’ai jamais démissionné ni du parti ni de mes fonctions pour faire allégeance à un autre contrairement à ce que vous insinuez dans vos propos. Je comprends que cela fait partie de vos manœuvres dilatoires et ce hold-up déguisé qui consiste à me coller un intérimaire sans m’avoir consulté, est arbitraire, nul et de nul effet. Souffrez que je conserve toujours mes hautes fonctions, que je les exerce jusqu’au congrès prochain que nous appelons de tous nos vœux.

L’après midi du 27 avril dernier, près de 150 militants ont répondu avec ferveur et enthousiasme à mon appel parce qu’ils se reconnaissent toujours en ma personne. Cette mobilisation, monsieur le président, vous ne l’aviez plus jamais atteinte depuis 2012. Vos sorties malgré votre qualité de 1er personnage du parti font piètre mine depuis lors et ne rassemblaient guère 50 militants !
Le désaveu des militants à votre adresse datait de ces temps de 2012 lorsque vous aviez rempilé pour un second mandat sans leur confiance renouvelée au congrès.

La correspondance que mon bureau régional vous a envoyée, a été instruite à une rencontre régionale tenue le 02 mai 2016 par le comité régional restreint élargi aux responsables de districts et de zones dont la liste est annexée au document que vous semblez banaliser en taxant les auteurs de manipulés.


Si le contenu des interpellations qui vous arrivent de plusieurs fédérations comme les nôtres coïncident, comprenez qu’il n’y a pas mieux que ce qu’ils vous suggèrent pour sortir du pétrin. Ce n’est qu’une démarche militante honnête et franche.
Cher président national, la crise au CAR n’a qu’un seul visage : vous et votre refus inouï de passer le témoin à un tiers au terme de votre mandat.
- Vos démêlés avec M. Agboyibo ne sont que des vrais faux prétextes pour masquer vos manœuvres d’aliénation de notre héritage commun.
- Vos argumentaires à la fois grossiers et désobligeants versent dans le dilatoire et nous font froid dans le dos.
- Votre méthode de harcèlement et de dénigrement pour faire reculer l’adversaire est de l’autre époque. Elle cache très mal vos dessous machiavéliques.
S’il est vrai que le militant Agboyibo, ambitionne reprendre la tête du parti, il est tout autant vrai qu’il devra au préalable affronter le congrès et recueillir sa confiance et sa validation. Mais alors ! Pourquoi croyez-vous devoir vous substituer au congrès pour l’en empêcher ? Préparez plutôt les délégués si vous en avez la trempe, à le désavouer le moment venu, au congrès !


Monsieur le Président National, convenez avec moi que cette crise ne se justifie aucunement. Elle serait plutôt une arme forgée par vous et vos suppôts pour vous maintenir encore plus longtemps.
Les réunions du comité directeur, instance décisionnelle du parti, ont été suspendues depuis le 15 mars 2016 et le 18 avril, soit un mois plus tard, vous inventez une situation d’insécurité pour couronner définitivement cette option en bloquant délibérément les activités du parti. Pour vous justifier et contourner l’opinion, vous vous cachez derrière des suggestions pourtant sages du président d’honneur en alléguant que c’est plutôt lui qui aurait décidé de ce forfait. De la mauvaise foi puisque en tout état de cause, la décision vous incombe. Le président d’honneur n’ayant fait que des suggestions et des orientations.

Mais quoi de plus bizarre et anormal ! Comment un Président de parti de votre rang, supposé populaire dans son fief de Lomé « il paraît que vous êtes le député de Lomé ?! » pourrait-il se sentir en insécurité au sein de ses militants ?

Qu’avez-vous à faire encore que vous n’avez pu faire en 08 ans à la tête du CAR ? Après vous le déluge, n’est ce pas ? Cela ne vous réussira pas ! Si c’est un deal ou une commande, comprenez que le complot a échoué. Vos mandats sont terminés. Il ne vous revient pas de vous substituer aux militants pour placer ou choisir votre successeur. Seules les assises du congrès et non les chantiers de dénigrement que vous organisez dans les fédérations, sont indiquées pour régler la succession. C’est pourquoi tous les honnêtes gens vous suggèrent d’aller au congrès en passant par la reprise des instances du comité directeur.

Il est encore temps pour vous de revenir à de nobles sentiments parce que la résistance à cette imposture est âpre et ardue. Vous n’irez pas loin. Vos descentes sur le terrain à Lomé et à l’intérieur vous désavouent et vous édifient énormément.

J’ai honte et je le regrette fortement encore car, en 2011 j’étais malencontreusement de ceux là qui vous avaient soutenu contre le projet clairvoyant de vous ôter de la tête du parti lorsque des révélations sur vos dessous douteux ont alerté certains esprits plus éveillés.
Oui, vous pourrez encore tromper, influencer, mystifier et emballer d’autres esprits cupides et faibles par votre rhétorique creuse. Mais beaucoup d’autres comme moi garderont le cap, le sens de la probité et de la loyauté pour vous faire échec.
Apprenez à vos dépens que :
- On ne tue pas un symbole vivant. Agboyibo le bélier noir, reste et demeure l’icône immortelle du parti.
- On ne crache nullement dans le plat qui a servi à manger. Vous aviez fait un nom à l’ombre de ce monsieur. Ne le sacrifiez pas sur la table de vos intérêts et des convoitises. Ne le détruisez pas ! Soyez plutôt reconnaissant !

Pour finir, Monsieur le Président National, en vous adressant ces lignes, mon souhait est qu’en les parcourant et en les faisant lire autour de vous, vous puissiez réaliser tout le mal que vous faites au CAR et au peuple togolais en ces moments où, faisant mains basses sur le parti en le mettant en berne, les consultations annoncées pour les locales nous interpellent.


Dans tous les cas je me verrai obliger de revenir à la charge pour vous répondre au coup pour coup lorsque nécessaire. Retenez vos hommes de main que vous utilisez pour m’outrager et me détruire sur les média et les réseaux sociaux. Des informations sur votre personne, j’en détiens ; mais ma classe et ma hauteur ne me permettent pas de verser dans le dénigrement comme vous le faites.
Recevez mes salutations militantes !
Lomé le 15 Mai 2016
Le Vice-président National du CAR Président Régional de Lomé Commune & Golfe

Akoété Sylvain DAGBAN
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