Togo : Agbéyomé Kodjo dans ses oeuvres devant Faure Gnassingbé

Politique

Publié le vendredi 20 mai 2016 | Liberté

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Déjeuner de presse du parti OBUTS sur la décentralisation
Lomé, le 14 mai 2016. Siège du parti OBUTS. Déjeuner de presse centré autour du débat passionné sur la tenue des élections locales au Togo depuis 1987

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Activités des partis politiques 2016

Pour ceux qui ne suivent pas trop l’actu politique, « Aviyomé » Kodjo, le seul opposant certifié ISO 22 000 « à Togo ici » a changé de manteau. Il est désormais devenu un opposant…constructif. C’est en tout cas ce que l’intéressé même a annoncé ce samedi, à l’occasion du déjeuner de presse improvisé en réalité spécialement pour tirer à boulet rouge sur son ami serré « Jean-Pi » qui a gâté son marigot dans ses projets secrets de devenir major général de l’opposition.

Ceux qui doivent le désigner doivent désormais le faire en considération de ce nouveau statut et l’appeler au pluriel. Ce serait dorénavant « Aviyomé » Kodjo, ancien Premier ministre, ex-Président de l’Assemblée « gnassionale », ancien démissionnaire du RPT et traitre du « Baobabier », ex-membre du CST, opposants constructif.

Au cours de cette rencontre, le gars s’est « enjaillé » de la politique des grands travaux et a rappelé les inaugurations tous azimuts opérées par son « Faure-vi » chéri en marge de la célébration du 56ème anniversaire de la dépendance du « Gnassingbéland ». Le gars veut rompre avec un passé d’opposant « critique » et non « constructif » et s’est solennellement engagé à « contribuer à promouvoir à tous égards, notre cher pays, son cheminement démocratique, l’État de droit, la juste répartition des richesses nationales, et le mieux-vivre ensemble ». Si quelqu’un est fâché, il peut aller prendre deux comprimés de Phensic plus un demi-comprimé d’Allagbin et nous devancer dans l’au-delà.

Ne comptez plus l’entendre déclamer son slogan fétiche, tous les nerfs de sa corde vocale dehors : « Agban…Agbodji ! Faure-vi bé agban…Agbodji ». Il n’aura plus le malheur de se retrouver sur un mur comme un lézard pour se faire aider par des jeunes à l’escalader et échapper aux coups de matraque des « sodja ». Il ne veut plus être critique vis-à-vis du rejeton de son ancien maitre. .
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