Un an de gouvernance du pays après sa réélection pour un 3ème mandat, le président Faure Gnassingbé est beaucoup apprécié dans ses efforts de modernisation et de développement du Pays par les acteurs préfectoraux de UNIR qui avaient contribué par leur travail de militants à cette éclatante victoire. Le premier anniversaire de l’élection présidentielle d’Avril 2015 a servi d’occasion aux Coordinateurs préfectoraux de la plus grande et vaste formation politique de notre pays de faire le bilan.
Voici en exclusivité l’interview de Monsieur Clément AWESSO Coordinateur Préfectoral UNIR YOTO.
unir.tg: Voici déjà un an que le Président de notre Parti a été réélu pour un 3ème mandat de cinq ans. Quelle appréciation faites-vous de sa gouvernance du pays depuis un an ?
Clément AWESSO: En tant que cadre-militant du parti, nous avons une lecture claire de la gouvernance du Président Faure, qui peut être très différente de celui d’un citoyen ordinaire, parce que nous sommes plus proches de la réalité. La gouvernance de notre Président s’inscrit dans une continuité et suit une ligne politique largement évoquée et diffusée : faire de notre pays, un pays émergent où les filles et les fils d’une façon inclusive, œuvrent dans la concorde pour bâtir un pays moderne et émergent…
Pour un rappel à notre mémoire collective, cette vision politique déclinée d’une façon progressive à chaque rendez-vous constitutionnel par un programme de société, se résume en trois axes principaux :
D’abord la réconciliation nationale pour clore les sempiternelles querelles socio-politiques et faire avancer qualitativement, dans l’intérêt de notre pays, une véritable conscience citoyenne collective ; ensuite la transition vers un nouvel ordre social et politique pour une gestion inclusive des affaires de notre pays autour d’un consensus avec la classe politique et une société civile mobilisée dans tous ses états. Et enfin, l’identification et le renforcement des fondamentaux socioéconomiques de base pour engendrer l’émergence économique de notre pays.
L’an 01 de ce troisième mandat, a vu se poursuivre les actions idoines pour consolider la réconciliation et la cohésion nationale. Le nouvel ordre socioéconomique est mis en chantier et porté par les différents départements ministériels en charge du développement à la base et l’emploi des jeunes dont les actions sont visibles sur le terrain dans ses différentes composantes. Les bases d’une émergence économique sont en cours de mise en œuvre et sont portées sur les infrastructures portuaires, aéroportuaires et routières qui renforcent l’accessibilité et l’ouverture de notre pays sur le monde extérieur. Il faut noter avec pertinence, le toilettage profond mené concomitamment et engagé pour la modernisation des institutions en vue d’améliorer les systèmes de gouvernance (décentralisation maitrisée, rénovation de nos systèmes éducatifs, de formation, de la santé et de l’hygiène de vie …) qui est moins visible que les premiers.
Nous donnons et comprenons toujours le sens de ce qui se fait en matière de gouvernance et pour conclure sur cette première question, nous pouvons affirmer à nos compatriotes que malgré les contretemps et les impondérables, il y a vraiment des raisons d’espérer…des lendemains meilleurs pour notre pays.
Le parti UNIR reconnait que les coordinateurs préfectoraux ont joué un rôle prépondérant dans la victoire de son candidat. Quel sentiment vous animent-t-ils après un an de cette victoire ?
En tant que cadre du parti UNIR, nous sommes ouvriers et sentinelles et avons un sens élevé du devoir et de la discipline citoyenne. La victoire de notre candidat est une étape sur le chemin de la réalisation des idéaux de notre Parti à partir duquel est bâti les programmes défendus par ce dernier lors des dernières élections présidentielles.
En tant qu’ouvriers nous pensons avoir fait notre devoir d’expliquer et d’amplifier le programme de société de notre Président National. Maintenant il appartient à ceux qui ont reçu la charge de donner corps à ce programme de jouer leur partition dans la droite ligne des instructions politiques celées comme un contrat liant notre Président National au peuple togolais. Nous coordinateurs avons déjà tourné nos regards vers d’autres batailles et des victoires à conquérir dans nos préfectures et communes respectives.
Vos attentes ont-elles été comblées ? Si non, sur quel plan aimeriez-vous que le Président du Parti s’investisse davantage pour le développement de vos régions et préfectures ?
Pour répondre à votre question sans détour et puisqu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, nous disons que les attentes sont en partie comblées et comprenons les contretemps observés çà et là sur les mises en œuvre engagées. Ces contretemps sont immanents, pour la plupart, aux faiblesses qui minent le degré de conscience citoyenne de ceux qui ont la charge d’exécuter les programmes au niveau de nos régions et préfectures, à la qualité et à l’adéquation de la Formation de la ressource humaine disponible. Des voix autorisées et conscientes des réalités de nos régions et préfectures doivent faire l’état des lieux et un travail d’arbitrage harmonieux des besoins et établir les priorités de chaque localité en toute objectivité en harmonie avec l’action gouvernementale.
Ce n’est que l’an 01 du nouveau mandat et connaissant la qualité d’écoute de notre Président National ainsi que de son hypersensibilité aux questions touchant au bien-être de nos populations, nous ne doutons pas du tout de sa capacité à tenir le gouvernail jusqu’à l’atteinte des résultats. Pour finir, nous disons que dans les préfectures et les communes, les ressources humaines doivent être renouvelées avec plus d’autorité pour une efficacité de l’action gouvernementale vers les territoires de notre pays.
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