Le 26 mai 2010, le Rassemblement du peuple togolais (RPT) et l’Union des forces de changement (UFC) signaient un accord qualifié à l’époque d’historique. Demain jeudi, cela fera six (06) ans que les promesses tardent à se traduire dans les faits.
La "paix des braves". C’est le qualificatif donné à cet accord intervenu entre deux fils des présidents le 26 mai 2010. Les recommandations portent essentiellement sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Selon les signataires, surtout l’Ufc qui en a fait une bible et le crie sur tous les toits, l’accord changera le quotidien des Togolais et permettra d’opérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles en six (06) mois, à compter de la date de sa signature. Mais plus les années passent, plus la désillusion devient totale, et le doute entier dans les esprits qui croyaient à un possible changement.
Rien ne fit. Ce qui a donné raison à ceux qui ont vu en cet accord, une supercherie. Pour ces derniers, il est difficile voire irréalisable pour ce régime d’opérer les réformes voulues par l’ensemble des Togolais.