Le constat peut faire froid au dos et amener à réfléchir sérieusement aux dangers que les Togolais courent dans la procuration des médicaments pour guérir de certaines de leurs maux. En séminaire depuis le 23 mai dernier dans le cadre de la 9ème édition de la Journée de leur secteur d’activité, les pharmaciens togolais ont établi le constat selon lequel, entre 50 à 60% la quantité des faux consommés au Togo.
Un constat amer qui amène les pharmaciens réunis au sein de l’Ordre national des pharmaciens du Togo (ONPT), à réfléchir à comment communiquer davantage sur des thèmes spécifiques pour dissiper les inquiétudes et interrogations liées au métier de pharmacien.
Le président de l’ONPT, Innocent Koundé, plaçant dès lors la journée dans son contexte, a fait comprendre que « les journées pour nous pharmaciens, c’est un moment de break pour pouvoir nous repencher sur nos responsabilités, faire le point de nos actions en faveur de la santé publique car les pharmaciens ont de par le monopole de compétence que la loi leur confère, sur le médicament une responsabilité vis-à-vis de la santé publique. Nous nous devons, de nous arrêter et de nous ouvrir aux populations qui se posent des questions légitimes sur ces potions que nous détenons et qui sont faites pour traiter les maladies mais qui dès fois peuvent causer des problèmes graves ».
Tout en saluant les efforts déjà entrepris par le gouvernement, l’ONPT invite ce dernier à un engagement vigoureux dans la lutte contre l’importation et la commercialisation de faux médicaments.... suite de l'article sur Autre presse