Les élections locales et la participation active des paysans et femmes de marché sont essentiellement les éléments autour desquels porte la sensibilisation du réseau Horizon Mahatma Gandhi (HOMAGAN) à travers tout le pays.
Afangnan dans la préfecture du Bas-Mono et Vogan dans la préfecture de Vo ont été pris d’assaut ce mercredi 25 mai 2016 par Dosseh SOHEY (à gauche), président du Comité de Réflexion et d’Action pour la Promotion des Droits de l’Homme (CRAPH) et Kpatagnon KOUFFE (2e à partir de la droite), président de ‘’Action Solidarité Urgence et Développement’’ (Action SUD), tous deux respectivement Coordonnateur général adjoint et secrétaire général de HOMAGAN.
L’objectif principal assigné à ces tournées est de rencontrer les paysans et femmes de marché afin de leur faire prendre conscience qu’ils ne doivent plus être des bétails électoraux, mais des acteurs à part entière dans la gestion de leurs milieux.
Autrement, lorsqu’il s’agit des élections locales, étant donné qu’ils sont les premiers concernés, ils ont l’obligation de se constituer en associations ou groupements pour choisir leurs propres candidats et non attendre les partis politiques parachuter leurs éléments qui ne maîtrisent pas forcément leurs réalités. D’ailleurs, du moment où ces derniers ont des agendas politiques, ils sont appelés à défendre la cause de leurs formations politiques en premier lieu avant d’aborder les problèmes réels des localités dans les divers.
Aujourd’hui, il ne doit plus être question de solliciter la bouche d’une tierce personne pour parler au nom des populations à la base, comme c’est le cas lors des élections législatives. On entend par gestion communautaire, la gestion des marchés, la recherche de solutions aux difficultés des paysans, etc. Dans cette optique, il est de bon aloi que les concernés eux-mêmes prennent leur destin en main en parlant de leurs problèmes au lieu de laisser d’autres personnes aux motivations autres le faire à leur place.
«Les marchés regorgent les femmes en grand nombre, les paysans occupent un pourcentage très élevé par rapport aux autres couches sociales. Pourquoi après les avoir marginalisés au niveau de l’équipe gouvernementale et à l’Assemblée nationale, les politiques, pour les élections locales, veulent toujours user de leurs stratagèmes pour encore les écarter en amont lorsqu’il s’agit de candidater et les solliciter en aval lorsqu’il s’agit de voter ? », s’interroge Dosseh SOHEY, président du CRAPH et Coordonnateur général adjoint de HOMAGAN.... suite de l'article sur Autre presse
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