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Le Togo veut être "le point d’ancrage en Afrique de l’Ouest" de la "Nouvelle Route de la soie" (INTERVIEW)
Publié le samedi 28 mai 2016  |  Xinhua


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Tradition du défilé du 27 avril respectée en présence de plusieurs invités et des officiels de la République
Lomé, le 27 avril 2016. Place des fêtes, près du site de la Nouvelle Présidence. Faure GNASSINGBE a assisté au 11ème défilé de l`indépendance, dans le cadre de sa gouvernance.


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Le président togolais Faure Gnassingbé a dévoilé vendredi la vision de son pays d’être "le point d’ancrage en Afrique de l’Ouest" de l’initiative "Nouvelle Route de la soie" promue par la Chine.

"Le Togo entend être le point d’ancrage en Afrique de l’Ouest du projet de la Nouvelle Route de la soie promue par la Chine et qui repose sur les liens entre les pays à travers des infrastructures terrestres et maritimes", a déclaré le chef de l’Etat togolais, dans une interview exclusive accordée à Xinhua à Lomé, à quelques jours d’une visite d’Etat qu’il s’apprête à effectuer en Chine à l’invitation de son homologue chinois Xi Jinping.

Il a souligné qu’il sera accompagné d’une trentaine d’opérateurs économiques, qui participeront à un forum économique consacré au Togo.

"Nous sommes désormais à un tournant qui sera décisif si le secteur privé se mobilise effectivement. A nous les gouvernements de savoir les accompagner et leur inspirer confiance", a-t-il expliqué.

Faure Gnassingbé a rappelé, dans cette interview, que la Chine s’est engagée à jouer un rôle clé dans la transformation structurelle de l’économie Africaine.

A cet effet, il souligne que le Togo "a beaucoup d’atouts pour servir de porte d’entrée" de l’Afrique de l’Ouest pour les partenaires d’une manière générale et pour les partenaires chinois en particulier.

Faure Gnassingbé fait noter qu’à l’avenir, comme au cours des dix dernières années, le Togo souhaite vivement que la Chine renforce son appui en matière de construction d’infrastructures économiques notamment les routes, les chemins de fer, les infrastructures portuaires et aéroportuaires.

"C’est une condition nécessaire pour permettre à notre pays de développer un corridor logistique permettant de renforcer la compétitivité du Togo en matière de facilitation commerciale particulièrement vers les pays de l’hinterland et de faire du pays, un hub de logistique pour l’Afrique de l’Ouest", a-t-il estimé.

M. Gnassingbé souhaite que le Togo bénéficie davantage du concours de la Chine pour développer son agriculture qui, a-t-il souligné, reste le premier secteur porteur de croissance inclusive.

Le Togo, a-t-il ajouté, envisage aussi de bâtir un tissu industriel digne de ce nom notamment l’agro-industrie avec pour objectif primordial de transformer les matières premières locales pour leur conférer plus de valeur ajoutée et, par conséquent, assurer plus de revenus aux populations.

En ce sens, le Togo souhaiterait bénéficier de transferts de technologie dans le domaine de la mécanisation agricole ainsi que de la délocalisation d’industrie dans le domaine du textile.

Dans un contexte global de ralentissement de l’économie, Faure Gnassingbé s’est dit convaincu que la coopération sino-togolaise, si elle repose sur l’engagement politique des Etats, doit désormais passer par une imbrication des secteurs privés qui seront les véritables catalyseurs des grands projets structurants pour l’avenir.

Le président togolais a fait noter que la Chine investit déjà beaucoup dans des domaines économiques du Togo, mais que le souhait du pays porte sur "l’accroissement des investissements et des transferts de compétences" pour répondre aux besoins présents et futurs de l’économie togolaise.

Cela devra se faire, a-t-il estimé, surtout dans le cadre d’un partenariat public-privé qui permettrait aux entreprises privées de devenir plus performantes.

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