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Echec cuisant de la marche du 21 juin du CAP 2015/Les miliciens de l’ANC agressent un citoyen pris pour un militant de UNIR Que dit l’Amnesty international?
Publié le samedi 28 mai 2016  |  Chronique de la Semaine


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
1ère manifestation publique de CAP 2015 en 2016 pour exiger les réformes et une décentralisation concertée
Lomé, le 21 mai 2016. Meeting à la Place du changement de CAP 2015 et de ses principaux leaders, après une manifestation qui a sillonné les principales artères de la capitale togolaise dans une ambiance bonne enfant. On est loin pour l`heure des géantes mobilisations populaires réussies par CAP 2015 dans la principale ville du Togo.


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Malgré plus d'un mois de campagne tapageuse appelant la population à une grande mobilisation pour la marche du 21 mai denier, le résultat a été décevant. En effet, en dépit du tapage fait par des bus surmontés de haut-parleurs qui sillonnaient chaque jour tous les quartiers de Lomé, c'est seulement quelques dizaines de militants que certains observateurs assimilent à des accrocs des marches qui ont répondu présents.

La marche a démarré avec un grand retard dû au fait que les marcheurs venaient à compte-goutte. Jusqu'à 10 heures, on les comptait au bout des doigts et le cortège n'a finalement démarré que vers 11 heures 30. C'est au cours de la marche que certains curieux et autres revendeurs ont grossi le nombre.


Tout porte donc à croire que les Togolais ne se retrouvent plus dans les marches car après cinq ans de marche sans aucun résultat obtenu, nombreux sont ceux qui ont compris que c'était une perte de temps d'aller déambuler pour rien dans les rues sous le chaud soleil. Seuls les accrocs à la marche répondent encore présents à ces marches totalement inutiles.


Le comble, c'est lorsque certaines journaux se livrent à des spéculations en parlant d'une " grande mobilisation, une foule immense…" alors que le nombre de marcheurs ne pouvait pas dépasser 500 personnes. Ce qui est évident, la marche a eu bel lieu mais seulement pour quels résultats ? Rien au marquoir, les revendications égrenées lors de la marche ne trouveront leurs réponses que dans l'hémicycle où les élus du peuple composés des députés de UNIR, de l'ANC, du CAR et de l'UFC siègent et peuvent discuter et opérer ses réformes.


Au lieu de faire appel à la rue, le chef de file de l'opposition aurait pu soumettre une proposition de loi à l'Assemblée pour des débats sur les réformes.

Les échecs des différents dialogues initiés par le gouvernement sont dus à l'intransigeance de l'ANC qui a adopté des positions non négociables. Si entre temps leur position a évolué, les députés de l'opposition peuvent soumettre une proposition de loi pour un débat à l'Assemblée nationale.
Il n'y a jamais eu de solutions dans la rue, même avec l'appui des homosexuels appelés à la rescousse comme ce fut le cas lors de la dernière marche.

Un citoyen passé à tabac par les miliciens de l'ANC


Le seul parti encore au Togo qui porte en lui le germe de la violence, c'est l'ANC dont le président national est Jean-Pierre Fabre. C'est devenu une routine que lors des manifestations de ce parti ou d'un regroupement dont il fait partie, ses miliciens violentent des passants qu'ils qualifient soit d'agents de sécurité, soit de militants du parti UNIR.


Le Chef de file de l'opposition, Jean-Pierre Fabre, laisse faire et chaque fois, la violence survient lors de leurs manifestations, comme le prouve la marche du samedi dernier qui a encore fait une victime.


En effet, l'on voit sur les réseaux sociaux un homme proprement rossé et couvert de sang entouré des hommes habillés de tee-shirts noirs portant l'inscription " sécurité ANC ". Ces hommes, avec l'appui de certains militants, ont encerclé le malheureux et le rouaient de coups tout en lui posant comme question : " Tu es de UNIR ?".


Cette image est choquante et montre à suffisance la cruauté de ces miliciens de l'ANC qui ont failli tuer un Togolais pour le seul fait qu'il serait du parti UNIR. Est-il interdit à un militant d'un autre parti de participer à une marche de l'ANC ?


Si cet homme était vraiment du parti UNIR, où se trouve le problème ? Il peut aller à cette manifestation pour écouter le message délivré par les organisateurs et cela peut agir sur sa conscience et l'amener éventuellement à adhérer aux idéaux de l'ANC.
Malheureusement, au sein de ce parti, et surtout lors de ses manifestations, les jeunes chargés de maintenir la sécurité cherchent parmi les marcheurs les intrus pour les bastonner et voire les liquider. Le comble, c'est que les différents rapports d'Amnesty International n'ont jamais mentionné cette violence mais cette organisation est prompte à publier des insanités contre le gouvernement.


D'ailleurs dans son dernier rapport, Amnesty International a laissé entendre que les manifestations politiques sont systématiquement interdites et lorsque les organisateurs les maintiennent, les forces de sécurité utilisent les armes à balles réelles pour disperser la foule, occasionnant des morts. L'on se demande si la marche de l'ANC du 21 mai a été interdite. Les forces de sécurité n'ont-elles pas encadré la marche du point de départ jusqu'à destination ?


L'homme qui a été tabassé et saignait a-t-il été molesté par les forces de sécurité? Et dès lors que les agresseurs sont bien visibles sur la vidéo et qu'il ne fait aucun doute qu'il s'agit des miliciens de l'ANC, que dit Amnesty International ?


Il apparait clairement que les rapports de cette ONG sur le Togo sont peu crédibles et puent l'acharnement contre les autorités du pays. Pour sa crédibilité, Amnesty International doit dénoncer les miliciens de l'ANC auteurs des violences au cours des marches de ce parti.


Aliziou Dominique


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