Pendant les périodes d’intempéries, les populations de la zone d’Adakpamé, Kagomé, Bè Kpota sont souvent dans la désolation. Les effets sont souvent délogés des chambres par la force de l’eau, les maisons se retrouvent inondées, difficiles d’accès. Depuis quelques semaines, la zone semble sortir la tête de l’eau. Et pour cause, la réalisation de certains travaux d’aménagement.
L’un des quartiers de la banlieue-est de la capitale souvent sévèrement touché pendant les périodes de pluie est celui d’Adakpamé. Le quartier renvoyait des images pas trop gaies, il était devenu tristement célèbre.
Des pirogues comme moyen de déplacement
Il y a encore quelques mois, c’était la croix et la bannière pour les populations d’Adakpamé de sortir de chez pour se rendre au boulot, à l’école ou encore vaquer librement à leurs activités. Les eaux de pluie y dictaient leur loi. Le niveau avait monté à un niveau où les puits étaient souvent confondus à l’eau de même que les sanitaires. Et pour se déplacer, la pirogue et les pousse-pousse étaient devenus les nouvelles modes de déplacement pour ceux qui préfèrent rester chez eux ou sans moyens pour déménager.
Encore que les pirogues ou pousse-pousse ne mènent pas jusque devant le portail des «passagers». Arrivés à des points de chute, généralement, terre pleine, il faudra poursuivre avec le calvaire pour ceux qui habitent encore plus loin. Ils s’en remettent à des parpaings de pierres, savamment posées et entreposées sur lesquelles il faille faire de petits trots. Une ambiance qui a rythmé le quotidien des populations d’ « Ada », comme elles aiment l’appeler.
Et quand Adakpamé est enrhumé, c’est Kagomé, Kagni-Kopé, Adamavo et Bè-Kpota qui toussent tant il fait le pont entre ceux-ci.
Les quelques rares téméraires conducteurs de taxi qui faisaient encore le tronçon Adakpamé-Bè Kpota, ont fait augmenter les frais de transport de 200 à 250 Francs CFA. « C’était le calvaire », se souvient encore le chauffeur Robert Amedee.... suite de l'article sur Autre presse