Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

La BAD estime que l’Afrique résistera mieux aux chocs extérieurs que lors des années 90, cependant…
Publié le mardi 31 mai 2016  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Atapointe et Marc Innocent
Election du président de la BAD: Le Nigérian Akinwumi Adesina succède à Donald Kaberuka
Jeudi 28 Mai 2015. Abidjan. A l`issue des élections pour designer le nouveau président de la Banque Africaine de Développement, le conseil des gouverneurs a porté son choix sur le Nigérian Akinwumi Adesina qui devient ainsi le 8eme président de l`institution.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Plutôt optimiste, la Banque Africaine de Développement estime que l'Afrique résistera aux chocs extérieurs qui la minent, mieux qu'elle n'a pu le faire au cours des années 90. « Il est clair, que la hausse du niveau d'endettement et l'élargissement des déficits budgétaires mettent une forte pression sur les gouvernements africains, mais nous ne pensons pas que cela nous portera à la situation d'avant l'initiative Pays Pauvres et Très Endettés », a fait savoir Charles Boamah, le vice-président de la BAD, selon des propos rapportés par Reuters.

Cela semble être finalement une question de perception, et l'institution multilatérale de financement du développement a choisi de voir le verre à moitié plein. « Nous avons confiance dans les politiques macroéconomiques mises en place dans les différents pays. Malgré la baisse des prix des matières premières dont elles dépendent leurs économies sont aujourd'hui plus diversifiées et développées qu'il y a 20 ans », a fait savoir Mr Boamah.

Cet avis peut cependant souffrir de la réalité de certains faits : la diversification et le développement reconnus actuellement aux économies africaines ont été soutenues par des injections importantes de capitaux étrangers qui, en raison de la volatilité des marchés émergents, et d'une certaine stabilité retrouvée sur les marchés boursiers occidentaux, sont en train de redessiner la géographie de leurs portefeuilles.

Aussi, on a pu constater un recours de plus en plus effectif des pays africains aux mécanismes d'appuis du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, ce qui a fait dire à Moody's que les pays de la région ne pourront pas éviter pendant longtemps le marché de la dette souveraine en raison d'un besoin appuyé de devises étrangères. Pour l'instant, seul l'Afrique du Sud s'est lancée dans un eurobond. La Côte d'Ivoire, le Nigéria et le Sénégal, sont aussi annoncés sur ce terrain et celui des obligations souveraines islamiques (sukuks).
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires