Boucle ferroviaire : Le train Bolloré perd (également) ses wagons au Togo

Société

Publié le mercredi 1 juin 2016 | icilome

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Vers une résurrection timide du train dans le paysage urbain togolais
Lomé, le 18 août 2015. Scènes urbaines dans la capitale togolaise.

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La lutte aura été farouche autour du chantier ferroviaire Abidjan-Lomé via Ouagadougou, Niamey et Cotonou. Le marché qui opposait Bolloré, le seigneur des ports africains à ses concurrents dont Africarail de Michel Bosio qui aurait damé le pion sur les autres opérateurs sur les axes Aného(Togo)-Ouidah(Benin), Blitta(Togo)-Ouagadougou (Burkina-Faso).

C’est le deuxième échec que Bolloré essuie dans ce gros marché, la boucle ferroviaire d’Afrique de l’Ouest. En Novembre 2015, c’est la Cour d’appel de Cotonou qui prononçait la cessation de travaux par Bolloré Africa Logistics sur le site de l’Organisation Commune Bénin- Niger (OCBN). Le géant français s’exécuta.

S’estimant spolié par Bolloré, Africarail de Michel Bosio avait entrepris des actions en justice qui aujourd’hui, ont abouti à l’éviction de son rival breton sur les axes Ouidah(Benin) à Kaya (Burkina-Faso), Aného(Togo) à Ouidah (Benin) et de Blitta(Togo) à Ouagadougou (Burkina-Faso), selon les révélation de Jeune Afrique et de la lettre du continent.

Ces axes sont reconnus de plein droit par le Niger au concessionnaire Africarail. Les défaillances techniques sur l’exécution des travaux et certains imbroglios liés au financement des travaux auraient été à la clé de cette guerre que vient de perdre Bolloré.
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