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«Les PPP ne sont pas une fin en soi, mais un outil au service d’un projet d’intérêt public»
Publié le vendredi 3 juin 2016  |  Ideas4development




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Les besoins de l’Afrique en matière de dépenses d’infrastructures ont été évalués à 93 milliards de dollars par an pendant 10 ans soit 15 % du PIB africain. Les Partenariats Publics-Privés (PPP) pourront-ils permettre de contribuer à combler ces besoins ? On fait le point sur cet outil financier avec Lionel Yondo, référent PPP au sein du département Afrique à l’AFD, Dominique Hautbergue, chef de projet au centre de formation de l’AFD (CEFEB) et Anne Gautier, chargée d’affaires au sein de l’équipe des financements structurés de l’AFD.


Existe-t-il une définition universelle des PPP?

PPP, le mot magique censé résoudre tous les problèmes mais dont chacun a une acceptation différente !

Quels sont les invariants d’un PPP ? Tout d’abord, l’existence d’un secteur public, lequel peut être une collectivité, une structure étatique ou un de ses démembrements. Plus généralement, le terme PPP se réfère à des formes de coopération entre les autorités publiques et le secteur privé dont le but est d’assurer le financement, la construction, la rénovation, la gestion ou l’entretien d’une infrastructure ou la prestation d’un service. Le PPP se traduit par un accord contractuel entre l’organisme public et une entité du secteur privé qui permet de mobiliser les compétences et les ressources de chaque secteur (public et privé) et de les partager pour fournir un service ou une infrastructure. Le PPP a vocation à faciliter l’allocation des risques inhérents à un projet en les transférant à l’entité la mieux à même de les supporter.

On retient deux grandes familles de PPP, les PPP à paiement par les usagers (concession de services publics et de travaux, affermage et régie intéressée) et les PPP à paiement public de type marché de partenariat à la française (anciennement dénommé contrat de partenariat) ou PFI (Private Finance Initiative) chez les anglo-saxons. L’éventail de formes de contrat est donc très large puisque l’on trouve aussi bien des contrats de management, de bail emphytéotique, d’occupation temporaire du domaine public, la mise en place de sociétés d’économie mixte ainsi que des formes contractuelles plus traditionnelles de délégation de service public (concession, affermage et régie intéressée).

En bref, les PPP ne sont pas une fin en soi, mais seulement un outil au service d’un projet d’intérêt public.

Pouvez-vous nous donner quelques chiffres sur ce mode de financement dans les pays du Sud?

Les investissements privés dans les infrastructures des pays en développement se sont élevés à 107,5Md$ pour 239 projets en 2014, et à 1 370Md$ pour 5 606 projets depuis 1990. Ils sont en augmentation quasi constante depuis 15 ans. L’Afrique Sub-Saharienne ne représente que 5% des projets (301) et 3% des investissements (41Md$) sur la période 1990-2014.
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