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Le Sommet sur la sécurité maritime 2016 ne sera pas un long fleuve tranquille à Lomé sans l’opérationnalisation des réformes politiques
Publié le dimanche 5 juin 2016  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Seconde marche du CAP 2015 pour réclamer la fin de toutes formes d`injustices au Togo
Lomé, le 04 juin 2016. Terrain d`Akassimé. Meeting du CAP 2015 pour dénoncer diverses injustices sociales et politiques, et faire le point de ses démarches politiques visant à obtenir l`opérationnalisation des réformes institutionnelles et constitutionnelles.


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C’est au détour d’une série de dénonciations et de clarifications politiques que Jean-Pierre Fabre, candidat du CAP 2015 à la présidentielle de l’année dernière a établi le lien entre tenue du Sommet de l’UA sur la sécurité maritime (en octobre 2016) à Lomé et rétablissement de la justice politique au Togo.


Le Sommet de l’UA sur la sécurité maritime qu’abrite Lomé en octobre 2016 sera «une tribune pour démontrer au reste du monde l’insécurité et les injustices politiques qui perdurent au Togo». Propos tenus par Jean-Pierre Fabre, au détour d’une énième dénonciation de «la gabegie et de la prévarication en matière de gestion des deniers publics au Togo».


Le Président national du Parti ANC a précisé un peu plus tôt qu’il est dans l’intérêt de tous «les Togolais que les réformes prévues depuis 2006 par l’APG (Accord politique global) soient opérationnalisées avant l’organisation à Lomé du Sommet de fin d’année 2016 sur la sécurité maritime». Dans le cas contraire, a continué le Chef de file de l’Opposition togolaise, «il serait inimaginable que les Togolais regardent bras croisés la tenue de ce type de Sommet panafricain dans leur pays, alors même que leurs autorités les briment». Une sortie politique de Jean-Pierre Fabre que le camp d’en face devrait interpréter comme un ultimatum donné au pouvoir de Lomé pour matérialiser le consensus politique contenu dans l’APG.


Jean-Pierre Fabre, dans le cadre du CST (Collectif Sauvons le Togo) avait déjà, à la veille des législatives de 2013 et de la présidentielle 2015, mis indirectement la pression sur le Gouvernement, avec le slogan «pas d’élections sans réformes, ou encore pas de bonnes élections, pas d’élections». Des prises de position restées sans suite.


En 2013, c’est une médiation de la CEDEAO conduite par son Président de Commission de l’époque, Kadré Ouedraogo, qui avait débloqué à la dernière minute le bras de fer Pouvoir-Opposition autour de l’opérationnalisation des réformes. En 2015, l’Opposition et la Société civile togolaises ont de nouveau réclamé à cor et à cri les mêmes réformes, sans les obtenir. Une donne qui a poussé une partie des opposants au régime de Lomé à boycotter la présidentielle d’avril 2015.

G. E.




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