Candidat manqué de la présidentielle de 2010, le président de Sursaut-Togo fait son entrée dans le débat concernant la décentralisation et les élections locales. Une réapparition politique assortie d’un plan d’action : une pétition pour contraindre le gouvernement au consensus.
Le gouvernement ambitionne « avoir le plus d'élus locaux possibles, le maximum de communes et de régions pour une majorité dite présidentielle inexistante, quel que soit le nombre de voix de la part du peuple », analyse Kofi Yamgnane.
L’homme récuse des contorsions électorales au Togo depuis 1963 à l’actif du régime au pourvoir. Pour l’ancien ministre d’Etat français, le gouvernement tient à perpétrer les mêmes actes, pour ce qui est des élections locales à venir, c'est-à-dire des élections locales « sans consensus sur les fondamentaux de base que connaît tout État de droit ; sans Code électoral amendé conformément aux nombreuses recommandations que le pays reçoit de toutes parts depuis les années 90 ; sans découpage électoral consécutif à un recensement général de la population et des territoires ; sans rigueur, sans dialogue réel et sincère, sans probité, sans éthique, sans tant de choses qui sont exigées dans un réel État de droit ». ... suite de l'article sur Autre presse