Vers un nouveau cadre de discussion sur les réformes politiques sous l’égide du HCRRUN ?

Politique

Publié le jeudi 16 juin 2016 | Le Télégramme du Togo

© aLome.com par Parfait
Le HCRRUN désormais en scelle, dans son travail pour la réconciliation au Togo.
Lomé, le 19 mars 2015. Le HCRRUN, conduit par Mme Awa Daboya-Nana démarre officiellement ses activités, en allant à la rencontre de différentes couches de la population du Togo.

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Togo, Retour sur la marche du CAP 2015

- 7/6/2016

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Activités des partis politiques 2016

C’est ce qui se ressent. D’après certaines informations, le HCRRUN (Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale), organisera du 11 au 15 juillet prochain dans le cadre rénové de l’hôtel Radisson Blu 2 Février, un atelier national de « réflexion et d’échanges sur les réformes politiques et institutionnelles ». Autour de la table de discussion, on annonce des Institutions de la République, des départements ministériels, des partis politiques, des organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers, etc.
Il s’agira pour ces différentes entités d’accompagner de par leurs apports, le HCCRUN dans la réalisation de son objectif principal qui est la création des conditions favorables à la formulation et à la mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles. Les participants auront donc à s’accorder sur une « compréhension commune du concept de réformes politiques et institutionnelles, de l’esprit et de la lettre des réformes telles que prévues par la CVJR, prendre en compte les réalités nationales, les bonnes pratiques en la matière pour innover, avoir une idée claire de l’implication des réformes dans le processus de réconciliation et le renforcement de l’Etat de droit, rappeler les rôles et les responsabilités de chaque acteur et de chaque partie prenante dans le processus des réformes ».
Pour ces discussions, le constat est que c’est une liste importante de participants que le HCRRUN a convoqué. Reste à savoir si cette démarche sera du goût de certains acteurs politiques, surtout le CAP 2015 et ses composantes qui semblent depuis un moment ne pas faire confiance aux autres partis politiques se réclamant de l’opposition togolaise.
En attendant des réactions sur cette invitation dans un nouveau cadre de réflexion et de discussion sur les réformes la liste des participants se présente comme suite : Le HCRRUN, la Présidence de la République, la Primature, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, la Cour des comptes, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le Secrétariat permanent des réformes,
les départements ministériels, les partis parlementaires (UNIR, ANC, CAR, UFC, ADDI, Sursaut-Togo), les partis extraparlementaires ( CPP, CDPA, PDR, NID, OBUTS, NET, PDP, PSR, MRC, L’ALLIANCE, Parti des Togolais, PST et UDPS), les représentants des collectivités locales, de la société civile, de la chefferie traditionnelle, des autorités religieuses, des médias, des organisations syndicales comme la Coordination des centrales syndicales du Togo (CCST) et de la Synergie des travailleurs du Togo (STT), de la diaspora togolaise, des partenaires techniques et financiers, des universitaires, entre autres.
D’après les mêmes sources, cet atelier du HCCRUN entend privilégier l’approche pédagogique et interactive autour des communications axées sur des expériences et des expertises diverses.
Ainsi, il y aura des exposés qui se feront sous forme de panels autour de diverses thématiques entre autres, « Les Républiques d’hier et la République d’aujourd’hui », « La République de demain », « La République de demain dans sa conception », et « La République de demain face aux enjeux et défis » .
Pour rappel c’est un atelier qui est annoncé seulement quelques jours après la visite de Faure Gnassingbé en Allemagne, visite au cours de laquelle, dans une interview accordée à nos confrères de la Deutsche-Welle, le président togolais émettait son souhait de voir le débat autour de la question des réformes et surtout de la limitation des mandats présidentiels sur le continent africain, être mené par des acteurs qui ne sont pas politiques mais des intellectuels, des universitaires et la société civile africaine qu’il juge dynamique pour ces genres de débat dans une certaine neutralité. Ces derniers d’après lui pourront proposer aux politiques, des pistes de réflexion sur la formule adéquate.
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