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Brigitte Adjamagbo-Johnson trouve un effet dopant dans les propos de Faure Gnassingbé
Publié le jeudi 16 juin 2016  |  Le Télégramme du Togo


© aLome.com par Parfait
6ème Congrès ordinaire de la CDPA, nouvel élan pour un nouveau départ politique
Lomé, les 5 et 6 septembre 2015. Siège du Synphot. La CDPA donne quitus à Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON pour gérer son Secrétariat général, après sa gestion intérimaire.


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Loin de jeter du froid dans la lutte de l’opposition togolaise pour obtenir les réformes politiques, la décentralisation et les élections locales, la réaction de Faure Gnassingbé sur les réformes semble plutôt y apporter un nouvel effet dopant. C’est du moins ce que semble faire croire la présidente de CAP 2015 et Secrétaire général de la CDPA (Convention Démocratique des Peuples Africains), Brigitte Adjamagbo Johnson. Reçue chez nos confrères de Victoire Fm, elle a indiqué qu’ « au contraire, c’est une déclaration qui confirme que nous devons redoubler d’effort et d’ardeur. On se retrouve un peu comme à la fin des années 90 ».
Pour la candidate malheureuse à la présidentielle de 2010, « en l’état actuel des choses, les élections ne constituent pas la solution au Togo… Il faut un vaste mouvement pour forcer le régime à aller de l’avant ».
Dans une analyse de fond de ce que Faure Gnassingbé a dit, dans cette interview dont nous vous avions proposé dans un article précédent le contenu, la dame de fer de l’opposition togolaise, constate que « le régime vient de nous dire que ce que vous avez demandé depuis des années, on ne croit pas que ce ne soit pas une bonne chose. Ils sont dans le déni total ». Mais elle croit savoir que quelque soit ce que vit le peuple togolais, c’est lui qui est « souverain » et devra se mobiliser pour que l’on puisse obtenir « la limitation des mandats, les élections présidentielles et législatives à deux tours, les élections locales, révision des institutions pour leur donner un caractère républicain ».
T228

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