Annoncée depuis déjà des jours, la pétition internationale pour la libération de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, à l’initiative de l’ancien Premier ministre togolais, Me Joseph Kokou Kofigoh, et de l’écrivain ivoirien, Bernard Dadié, a été officiellement lancée jeudi dernier à Abidjan.
Intervenant aux noms des initiateurs, le porte-parole de Bernard Dadié, Samuel Harding, au cours d’un cocktail de presse organisé à l’occasion, a tenu à préciser qu’ils n’ont « pas une idée belliqueuse derrière la tête en lançant cette pétition ».
Aussi, ajoute-t-il que cette pétition dont la signature rentrera en vigueur à compter du 22 juin prochain est porteuse d’espoir. Et en opposition à ceux qui voient mal la libération de Laurent Gbagbo, actuellement jugé par la CPI (Cour pénale Internationale), il croit savoir que cette libération ne sera qu’une bonne chose pour le pays surtout sur la voie de la paix car aucunement, « Gbagbo ne viendra pas se venger ».
Par la même occasion et par extension, Samuel Harding assure que « si Laurent Gbagbo est libéré, de facto, tous les prisonniers seront libres ». Il fait ainsi allusion également à Charles Blé Goudé.
Autre proche de Gbagbo à prendre la parole, c’est Alphonse Douati. Pour ce dernier, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo étant le symbole des victimes d’une injustice, il est question dans cette pétition de tous les prisonniers politiques civils et militaires.
Les initiateurs, en attendant le grand bruit qu’ils entendent voir cette pétition faire à travers le monde entier, espèrent que les 22 millions d’Ivoiriens s’exécuter.
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