Les plans d’action d’accélération de la riposte au Sida dans quatre villes du Togo (Lomé, Atakpamé, Sokodé et Kara) élaborés par l’Union des Communes du Togo (UCT) et le secrétariat permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS) ont été validés le 16 juin à Lomé. Les résidents des délégations spéciales des communes de ces villes, les directeurs régionaux de la Santé prenaient part.
Elaborés avec l’appui technique et financier de l’ONUSIDA, ces plans d’action dont l’exécution nécessite 636.516.527 FCFA rentrent dans la mise en œuvre de l’engagement des communes du Togo à mettre fin à l’épidémie du VIH d’ici à 2030 dans ces villes. Ils prennent en compte la Prévention de la Transmission du VIH/Sida de la Mère à l’Enfant (PTME), les traitements en conformité avec les objectifs 90-90-90, les populations clés, les jeunes et les droits humains.
En matière de PTME, les actions touchent le renforcement des leaders communautaires pour la mobilisation des hommes et des couples pour la fréquentation des sites PTME, la sensibilisation par émissions radiophoniques et les mobilisations de masse dans les quartiers couplés de dépistage du VIH.
S’agissant du traitement 90-90-90, il comprend l’extension des sites de dispensaire ARV, les renforcements du continuum de soin par les médiateurs et de la réalisation de la charge virale.
A l’endroit des populations clés, il s’agit de mener des sensibilisations sur les sites couplées de dépistage du VIH, renforcer le réseau communautaire et d’améliorer la disponibilité des préservatifs. Par rapport aux jeunes, il est prévu des sensibilisations couplées de dépistage du VIH dans les établissements scolaires, la promotion de l’éducation sexuelle complète, la création de centres de jeunes avec un service de prévention du VIH.
En matière des droits humains et genre, les actions couvrent la sensibilisation à travers les émissions radiophoniques sur la stigmatisation, la discrimination et le renforcement de capacités des leaders communautaires pour accentuer l’information des populations sur la stigmatisation et la discrimination.
Le choix des villes tient compte du taux de prévalence en milieu urbain qui est plus élevé qu’en milieu rural. Ce choix permettra d’avoir un plus grand impact.... suite de l'article sur Autre presse