Le 19 Juin 2016, c’était la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose. A Lomé, l’évènement n’a pas suscité beaucoup de projeteurs mais les patients, loin d’en faire un chou gras, appellent à une prise de conscience sans toutefois la prendre comme une fatalité.
La drépanocytose, selon les explications des médecins biologistes, est une maladie de l’hémoglobine qui se manifeste par une anémie chronique (un taux d’hémoglobine bas dans le sang). Sont souvent associées, des crises douloureuses, caractéristiques de la maladie.
«La maladie débute ses manifestations dans l’enfance mais l’on peut vivre longtemps avec, à condition qu’une prise en charge adéquate soit faite », explique Yao Layibo, médecin biologiste au CHU Campus à Lomé.
Tout réside donc dans la prise en charge effective, le suivi et surtout le test de l’électrophorèse qui permet de diagnostiquer très vite le mal. C’est l’une des recommandations de Grâce Kudzu, responsable d’une association “Drépano Solidaires” qui œuvre pour le bien-être des drépanocytaires et qui fait dans la sensibilisation, l’information et l’éducation.
Pour cette jeune dame, les parents ne doivent plus penser systématiquement que c’est la fin du monde et que leur enfant va décéder du jour au lendemain, s’ils sont porteurs de traits.
« C’est vrai, il y a aura des moments où ils auront à gérer avec des crises douloureuses et des complications mais avec le suivi, la santé est plus améliorée », rassure-t-elle.... suite de l'article sur Autre presse