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Gangstérisme fiscal au marché de Vogan/Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron sollicite le préfet pour mettre fin à l’hémorragie : « Avec cette taxe, le marché Gbéké se meurt »
Publié le jeudi 23 juin 2016  |  LE BÂTISSEUR




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Depuis quelques temps, les usagers du marché « Gbéké » de Vogan et le président de la Délégation Spéciale de la Commune de Vogan ne parlent plus le même langage. En effet, pour des raisons qui lui seraient propres, ce dernier se met à soumettre sur chaque produit acheté dans ce marché, une imposition variable qui ne répondrait à aucun principe de fiscalité en vigueur au Togo. Ce «gangstérisme fiscal» qui se déroule chaque vendredi au nez et à la barbe du préfet de Vo, commence à faire déserter les usagers au profit des marchés périphériques. D’où des grincements de dents et des spéculations plus ou moins élogieuses à l’encontre du représentant du pouvoir central et des autorités municipales.

Au marché «Gbéké » de Vogan, qui constitue avec celui de Kétao, les deux plus grands marchés du Togo, plus rien ne va. Ce haut-lieu d’échanges commerciaux entre producteurs, commerçants locaux et ceux des pays voisins, réputé pour ses produits vivriers de qualité à des prix sacrifiés, de jour en jour, pers de sa superbe, de son animation et de son ambiance légendaire. Raison principale : l’institution par la commune de Vogan d’une taxe dénommée « taxe de sortie de marchandises » appliquée aux clients qui ne finit pas de susciter la colère. « Depuis la création de cette taxe par le maire Atchon, le marché est déserté par les clients qui achètent en quantités impressionnantes, nos marchandises. Estimant la mesure trop exagérative, ces derniers se ruent vers les marchés d’Anfoin, de Togoville, de Badougbé, de Tsihonou etc. Ici dans le marché Gbéké, c’est la galère ; ce n’est plus comme avant » nous a déclaré l’air mécontent une grossiste de farine qui renchérit « Le drame pour nous, c’est que les vendeurs de ticket ordinaire eux ne prennent pas en compte la nouvelle situation, ils continuent de nous harceler ».
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