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Le coup de gueule du président du Parti des Togolais Alberto Olympio: «le Togo est un pays du tiers Internet»
Publié le lundi 27 juin 2016  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Alberto Olympio, leader du PT, en démonstration au sujet des irrégularités contenues dans le fichier électoral de 2013
Lomé, le 25 mars 2015, Brother Home. Le PT a démontré que l`actuel fichier électoral togolais, sans audit crédible, conduirait inéluctablement à de graves différends.


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Candidat ayant désisté à la dernière minute à la dernière élection présidentielle au Togo, le président du parti politique de l’opposition, Parti des Togolais, Alberto Olympio, tout comme ses ainés et dauphins de l’opposition togolaise, reste très regardant dans la réalité de vie des populations togolaises.

Il analyse la politique togolaise, la gouvernance et la gestion des affaires du pays, notamment sur le plan économique. Spécialisé dans le domaine informatique, l’ancien collaborateur de Bill Gates est sévère vis-à-vis de la politique pratiquée par le gouvernement en matière informatique. Invité par nos confrères de la Radio Ebene, Alberto Olympio dénonce une cherté planifiée et voulue du coût de l’Internet au Togo pour des débits de piètre qualité.


Par Marcelle Apévi



’internet au Togo, du point de vue des profanes que nous autres sommes, est des pires niveaux sur le contient africain. Il constitue un élément essentiel qui booste aujourd’hui l’esprit de créativité des citoyens de tous les pays et s’impose dans le vécu quotidien des pauvres populations qui en subisse la mauvaise qualité de l’internet. Difficile donc d’exécuter son habitude de vie lui imposé par l’évolution du monde notamment exécuter des opérations bancaires, faire des recherches, communiquer… Bref l’internet est devenu le sel de la cité.


Malheureusement, cette matière fait défaut au Togo, au moment où les populations des pays voisins en jouissent pleinement. On parlera de 3G, voir 5G ailleurs. Chez nous au Togo, l’on est très confus par rapport au genre de G qui nous est servi par les autorités en charge de l’internet, je veux nommer Ministère des Télécommunications et de l’Economie Numérique. Ce département cher au diplômé de l’Université De Havanes, Cina Lawson. Sévèrement critiquée par les togolais sur sa compétence réelle en la matière, Cina Lawson semble ne pas comprendre le langage de besoin en internet parlé par les populations togolaises qui n’arrivent même pas à télécharger facilement un petit document de 1Ko.

Après les profanes, les spécialistes expriment leur désolation et dénonce la piètre qualité de l’internet au Togo.

A travers sa sortie, Alberto Olympio n’a pas du tout caressé dans le sens des poils à Cina Lawson. Son diplôme en la matière vient d’être remis en cause.

Le président du Parti des Togolais ne constate aucun effort du gouvernement togolais dans le domaine des télécommunications et de l’Economie Numérique, se basant sur les promesses démagogiques tout azimut de Cina Lawson en matière d’amélioration de la qualité et du coût de l’internet au Togo. Selon cet ancien collaborateur de Bill Gates, « le Togo est un pays du tiers Internet. L’internet au Togo est d’une cherté planifiée et voulue avec des débits de piètre qualité », a-t-il déclaré à nos confrères de Ebene Radio.

Le président du Parti des togolais indique qu’avoir besoin de la connexion Internet pour faire ses activités est un crime au Togo alors que certains privilégiés bénéficient de la bonne connexion. «L’Internet qui est au Togo est réservé à Lomé II et à Togo Télécom point final », a-t-il avancé, fustigeant un coût très élevé pour une connexion constamment défaillante.

Loin de comprendre les raisons que brandissent les autorités comme celles qui motivent une cherté de l’internet au Togo, Alberto Olympio qui ne cesse de se vanter de ses compétences en la matière, après comparaison du niveau des prix pratiqués au Togo par rapport aux prix de la sous-région, affirme qu’il s’agit tout simplement d’un acte posé à dessein par les autorités.

En guise d’exemple pour démontrer l’incapacité de Cina Lawson à satisfaire les besoins réels des togolais en matière des télécommunications et de l’Economie Numérique, Alberto Olympio s’est attaqué au projet e-village, très cher à la ministre Cina Lawson.

«J’ai appris récemment qu’on a parlé de “e-village” au Togo. Vous savez ce que c’est qu’un e-village ? C’est normalement un village qui est hyper connecté. Un village où tout le monde dispose des ordinateurs. Un village où le wifi est accessible partout et qui dispose d’un centre technologique. Mais vous savez ce que c’est que l’e-village au Togo ? C’est aller distribuer des téléphones portables aux chefs de village, des téléphones de je ne sais même pas quelle qualité ! Mais quand même avec l’effigie du chef de l’Etat hein ! Qu’on arrête tout cela», fustige M. Olympio avant de conclure que le “Togo semble encore à l’ère antique et reste un pays du tiers Internet selon le président du Parti des Togolais”.

En effet, ce projet, dans l’entendement de plusieurs personnes, constitue une sorte d’insulte à l’endroit des chefs traditionnels et prouve la vie de précarité dans laquelle sont abandonnées les populations togolaises. Si non, comment comprendre qu’il faille distribuer des téléphones portables aux Chefs traditionnelles avec une dotation de crédits de communication mensuels de 4000 francs dit-on afin de leur permettre de communiquer aux autorités compétentes, ce qui se passe dans leur localité respective. Cette situation qui dénude la réalité longtemps voilée de vie de précarité qui conduit les chefs traditionnels à s’ériger en vendeur professionnel de terrain en renforcer le fameux fléau de double, triple, quadruple voir centuple vente d’une même parcelle de terrain à des pauvres populations.

Avec le “e-village”, le gouvernement justifie la dépendance économique de ces chefs traditionnels qui sont chosifiés et pris en otage dans leur propre pensée. Ils sont obligés de subir le diktat des petits commis, portant un coup sérieux à leur statut de garant des us et coutumes. Contrairement à leurs collègues et homologues des pays voisins, notamment le roi ashanti au Ghana et le Moro-Naba au Burkina Faso qui sont respectés par leurs administrés et les autorités gouvernementales, administratives, religieuses etc., les chefs traditionnels de notre pays le Togo sont des vassaux du pouvoir et constituent une sorte d’ornement lors des cérémonies, ateliers et séminaires organisés par le gouvernement.

Pour la petite histoire, après avoir marché la dernière fois à Agoè-Nyivé pour remercier le chef de l’Etat d’avoir érigé Agoè en préfecture, un chef aussitôt rentré chez lui, a reçu la visite des gendarmes qui l’ont menotté dans le cadre d’une affaire dit-on de justice. Il ne s’agit pas ici de faire croire que les chefs sont au-dessus de la loi. Non, pas du tout, loin de là.
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