Toutes les composantes du mécanisme d’organisation et de supervision du processus électoral de ce 25 juillet au Togo ont insisté à nouveau, ces dernières heures, sur la nécessité de la tenue d’un scrutin équitable et libre..
Même en étant financée par l’Etat togolais, l’organisation des législatives de ce 25 juillet suscite une grande attention de la part de la communauté internationale. A ce titre, des observateurs de l’UE (Union européenne), de l’UA (Union africaine) et de la CEDEAO (Communauté des Etats ouest-africains) ont été déployés en prévision du scrutin parlementaire de ce jour en terre togolaise. A quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote, l’ensemble de ces scrutateurs a encore rappelé la nécessité de la tenue d’un scrutin équitable.
C’est Saïd Djinnit, représentant des Nations Unies en Afrique de l’ouest, en visite au Togo, qui a été le dernier à rappeler aux politiques et à l’électorat togolais l’importance « de la préservation de le paix, de la stabilité et de la sécurité en période électorale ». Une lecture partagée par Kabiné Komara et Léopold Ouedraogo qui chapeautent respectivement les Missions d’observation électorale de l’UA et de la CEDEAO, après avoir salué pour leur part, tous les compromis et concessions des uns et autres ayant balisé la voie à l’organisation sereine de ces législatives.
En faisant le point de l’encadrement de la campagne électorale, le Commandant Koudouvoh (patron de la FOSEL, Forces sécurité élections 2013) a estimé que l’opération de charme des électeurs s’est déroulée grosso modo sans anicroches, quelques légers incidents dans les localités Bodjé, Kara et Guerin-Kounka mis de côté.
Par ailleurs, ce 24 juillet, trois représentants de l’Opposition ont regagné leurs postes à la CENI (Commission électorale), après avoir prêté serment. Il s’agit des représentants des partis CAR et CDPA ainsi que celui du Collectif CST.
Dans les dernières heures d’avant jour du scrutin, la CENI a cependant communiqué l’éclatement des habituels bureaux de vote ; une nouvelle donne qui pourrait grandement perturber le déroulement normal des opérations électorales, beaucoup d’électeurs n’ayant pas été informés préalablement d’un tel chamboulement. Le CST a vigoureusement condamné cette décision de la CENI, en prenant d’ores et déjà à témoin la communauté internationale.