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«Des calculs bizarres et des contorsions qui compliquent la situation» au CAR
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  Elite d'Afrique


© aLome.com par Parfait
Le CAR réitère son opposition catégorique à toute présidentielle en 2015 au Togo sans opérer les réformes prévues dans l`APG de 2006.
Lomé, le 30 mars 2015, au siège du CAR. Les leaders du CAR s`opposent frontalement à toute élection au Togo sans réformes et dénoncent les conclusions de la médiation du président John Mahama Dramani.


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Dans l’appareil de la compagnie Air France qui atterrit ce samedi nuit dans la nouvelle aérogare, un passager particulier. L’homme refoule le sol du pays après près de deux semaines passées en Occident pour une mission parlementaire. Ce retour serait passé inaperçu si quelques jours plutôt, l’on avait tenté de faire en son absence de faire un coup de force pour démettre celui qui jusqu’à l’ instant où nous écrivons ces lignes, est le président national du Comité d’Action pour le Renouveau(CAR), troisième force politique du Togo.

Maître Dodji APEVON est serein, contrairement à ce que tente de faire croire ses détracteurs. Dans un entretien avec Elite d’Afrique, il revient sur la mission parlementaire et la crise au sein de son parti. «La crise au sein du car, je n’en parle pas pour le moment », déclare t’il. Il nous parle également de la réunion des 33 fédérations du CAR et déplore les incidents au sein du parti. Lecture.

Elite d’Afrique : Me Apevon, vous revenez d’une mission parlementaire, de quoi il était question réellement ?

Il s’agissait d’une conférence pour la promotion des accords multilatéraux. En réalité, vous savez que ce sont les accords internationaux multinationaux qui doivent être privilégié, alors que depuis un certain temps ce sont les accords bilatéraux qui sont privilégiés au détriment des petits pays comme le nôtre. Nous avons estimé que sur le plan mondial il faut trouver des moyens pour que ce soit des accords multilatéraux régis par des textes clairs qui soient privilégiés et qui protègent les petits pays.

Elite d’Afrique : 33 fédérations de votre parti, à votre absence du pays, ont tenu une réunion à l’Hôtel MUGET au cours de laquelle, les participants vous demandent d’organiser dans un mois le congrès du parti. Qu’en ait-il réellement?


Me Paul Dodji Apévon : J’ai suivi cette affaire, cette rencontre de 33 fédérations, très loin du pays. En fait, lorsque vous regardez les statuts de notre parti, vous ne savez pas à quoi cela ressemble. Cette affaire, ne ressemble à rien du tout. Puisque, s’il s’agit de la conférence des présidents, nous savons par rapport aux statuts du parti, comment la conférence des présidents est convoquée. Seul le président national est habilité à convoquer cette conférence et cela demande une participation de toutes les fédérations.

Or, ce n’est pas moi qui ai convoqué la réunion. Et je me demande, qui d’autre peut se substituer à moi pour aller convoquer cette conférence. Mais je vous dis que les conditions dans lesquelles s’est tenue cette conférence ne sont pas du tout sérieuse. Si c’est par rapport à une autre disposition de nos statuts, l’article 34, qui dit que, lorsqu’il y a une difficulté au niveau du parti, les 2/3 des fédérations peuvent demander la convocation d’un congrès ; si c’est sous cet angle, on ne peut pas aller coopter des individus pour aller parler au nom des fédérations. Toutes les fédérations doivent se réunir pour prendre la décision d’appeler à la convocation d’un congrès, donc c’est une assemblée fédérale au niveau de chaque fédération qui décide justement si on doit convoquer un congrès extraordinaire. Or, ce que j’ai vu à distance, cela ne se situe pas non plus dans ce cadre.

Elite d’Afrique: Est-ce que, vous à votre niveau, vous allez convoquer prochainement un congrès extraordinaire comme exigé par les fédérations?

Me Paul Dodji Apévon : Nous étions en train de préparer un congrès ordinaire, pourquoi on me parle d’un congrès extraordinaire ? On n’était en train de préparer un congrès ordinaire lorsque la crise est arrivée. Nous étions dans le processus, alors pourquoi on va laisser le processus régulier de la préparation d’un congrès ordinaire, pour parler d’un congrès extraordinaire ? Je vous dis, tout cela, c’est trop compliqué. Lorsque nous sommes en politique et on amène des histoires de ce genre, des calculs bizarres, des contorsions, ça complique la situation.

Elite d’Afrique: Les gens accusent Me Agboyibo, président d’honneur du parti, d’être le manipulateur derrière ce qui se passe ?

Me Paul Dodji Apévon : Le moment viendra où je parlerai de la crise au CAR. Je n’en parle pas pour le moment. Je sais, le moment viendra où on parlera aux Togolais de l’origine de la crise au CAR. Vous avez constaté que, depuis cette crise, je ne parle pas. J’ai décidé volontairement de ne pas parler, mais j’en parlerai. Je l’ai déjà annoncé dans deux de mes réactions, que je parlerai de cette crise, et le jour où je le ferai, tout le monde comprendra d’où vient la crise ? Qui est à l’origine? Qui manipule, qui tire les ficelles ? Et tout le monde le saura.


Elite d’Afrique: Est-ce qu’on est en train d’aller vers un dénouement de la crise ?


Me Paul Dodji Apévon : Je n’en sais rien, rien du tout.


Elite d’Afrique: Mais, le président d’honneur, Me AGboyibo dans une interview, il y a quelques jours, dit que d’une manière ou d’une autre, la crise sera dénouée

Me Paul Dodji Apévon : Je ne sais pas, allez lui poser la question


Elite d’Afrique: Certaines personnes vous prêtent des intentions de vouloir créer un parti. Est-ce vrai?

Me Paul Dodji Apévon : Si je dois créer un parti, mais attendez que je crée et vous le saurez. Pourquoi ils vont me prêter des intentions.

Elite d’Afrique: Le président du CAR va s’exécuter après l’ultimatum des 33 fédérations, lui demandant de convoquer un congrès dans un mois ?

Me Paul Dodji Apévon : Je dis que la réunion qui est convoquée à l’Hôtel Muget est totalement illégale. Elle ne rime à rien, c’est de la plaisanterie de mauvais goût. Vous savez, il y a un régime qui est en place que nous combattons depuis des années; si on veut faire des choses correctement, il faut le faire honnêtement dans les règles. Nous voulons faire des choses sérieuses. On ne peut combattre un régime de dictature et adopter des attitudes de dictateurs, des choses de complaisance. Ce qui s’est passé, c’est de la complaisance, c’est pour divertir les Togolais.

Elite d’Afrique: Mais ces fédérations se sont indignés de la léthargie au niveau du parti ?

Me Paul Dodji Apévon : Mais, je vous ai déjà dit que je ne parle pas pour le moment de la crise du parti. Le jour viendra où je parlerai de la crise. Si c’est moi qui suis à la base de la léthargie, tout le monde saura. En réalité, je peux vous dire avec certitude que je ne suis ni de près ni de loin à l’origine du blocage du parti. Si vous avez bien suivi les bribes d’informations, vous savez très bien que je ne suis pas à l’origine de la crise au CAR.


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