Un an après l’explosion accidentelle et mortelle survenue dans la société de cimenterie West African Cement (WACEM) à Tabligbo (70 km au nord-est de Lomé), et six (6) mois après l’accord que le gouvernement a signé avec les employés de cette société en vue de la reprise des travaux, les langues se délient pour dire que rien ne bouge. Pire, soutient-on, la situation devient invivable.
Pour le Mouvement Martin Luther King (MMLK) « la voix des sans voix », le gouvernement doit rompre le contrat avec cette société. Pour y arriver, les organisations de la société civile se mobiliseront à travers des actions et manifestations. L’information est venue du pasteur Komi Edoh, président de l’association de défense des droits de l’homme MMLK.
« Rien n’a changé ni pour les victimes, ni pour les parents des victimes qui ont été calcinés et pour les employés. Nous disons simplement qu’il est temps que WACEM plie bagages. Ce n’est pas une société digne de ce nom, c’est une société qui est venue pour exploiter les Togolais. C’est de la néo-colonisation et nous ne voulons plus de cela », a-t-il regretté. ... suite de l'article sur AfreePress