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Dossier: Connaître le PUDC en chiffres et en lettres…
Publié le vendredi 1 juillet 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Réception en l`honneur des artistes togolais ayant participé au Deustchland-Puzzle en octobre 2015
Lomé, le 22 mars 2016. Jardins de l`Ambassade de la République fédérale d`Allemagne au Togo. Divers convives, en présence de l`ambassadeur Christoph SANDER rendent hommage aux 28 artistes qui ont participé au projet "Zusammen zur Einheit" (Ensemble vers l`unité), à la faveur de la commémoration du 25ème anniversaire de la journée de l`Unité allemande.


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Quel est ce programme qui fait tant parler de lui ? De quoi est-il fait et quels objectifs poursuit-il ? S’interrogent les Togolais après le lancement jeudi à Mandouri (préfecture de Kpendjal) par le Chef de l’Etat, du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).

L’Agence de presse Afreepress revient dans ce dossier sur les objectifs de cet «ambitieux» programme soutenu par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Togo.

«PUDC». Ce mot a été réellement découvert par les Togolais le 13 janvier 2016 à la faveur du Conseil des ministres tenu à cette date. Conseil au cours duquel le gouvernement a annoncé l’adoption par décret du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). Un programme, qui selon le porte-parole du gouvernement, permettra de réduire les inégalités sociales en ciblant les populations les plus déshéritées du pays et les zones où les besoins en infrastructures de développement se font le plus sentir.

De l’avis du gouvernement, le PUDC a été élaboré pour permettre aux localités les plus enclavées du pays d’accélérer à des infrastructures, équipements et services socioéconomiques de qualité. Le but est de changer significativement les conditions de vie des Togolais les plus pauvres.

Le programme repose sur quatre axes prioritaires, elles-mêmes réparties en plusieurs composantes. Entre autres composantes, on peut citer le développement d’infrastructures et d’équipements socio-économiques de base consistant à renforcer l’accès des populations aux équipements de base (bâtiments scolaires, hôpitaux, pistes rurales, marchés et adduction d’eau).

L’autre composante du PUDC et pas des moindres, porte sur le suivi-évaluation des réalisations grâce à un système de géolocalisation censé renseigner le gouvernement et ses partenaires sur les progrès du projet. L’ambition à l’arrivée, c’est la mise en place d’une base de données nationale sur les infrastructures de base et équipements socioéconomiques.

Une autre composante essentielle porte sur la formation des bénéficiaires et le renforcement de leurs capacités ajoutée bien sûr, à la promotion et au développement de l’entreprenariat locale. Le but étant de mettre en valeur les productions agricoles à travers l’accès aux techniques de production et de transformations, et la facilitation de l’accès aux services financiers.

Les partenaires conquis par le PUDC

Le PUDC a conquis le cœur des partenaires en développement du Togo au premier rang desquels se trouve le PNUD.

Le PUDC est «fortement appuyé par le PNUD. Le Président de la République a eu l’occasion d’échanger avec Mme Helen Clark sur les modalités de sa mise en œuvre. L’administrateur du PNUD a rassuré le Togo de pouvoir mobiliser ses expertises à travers le monde, et aussi les ressources financières pour appuyer la mise en œuvre de ce programme. Le Président de la République a fait part de l’engouement qui a caractérisé la collecte des données sur le terrain au niveau national. Des Collectes de données qui ont montré que les besoins sont très nombreux en ce qui concerne les infrastructures sociales à mettre en œuvre sur le terrain ». C’est ce qu’a confié le 23 février de cette année, Kossi ASSIMAIDOU, ministre chargé de la Planification du Développement à Afreepress au cours d’un voyage à New-York (Etats-Unis d’Amérique).

L’aspect qui a le plus séduit le PNUD, selon le Sénégalais Abdoulaye Mar DIEYE, Directeur du Bureau régional pour l’Afrique au PNUD, porte sur le délai très court d’exécution du PUDC. « C’est un programme d’urgence qui est une première après celui du Sénégal. L’intérêt de ce programme repose sur le fait que les résultats seront visibles en moins de six (6) mois. En Afrique le développement est une course de marathon que nous devons courir avec un mental de sprinter », a-t-il confié à Afreepress lors de ce voyage qui a conduit le Chef de l’Etat dans les locaux du PNUD à New-York.

L’administratrice du PNUD, Mme Helen Clark dira de son côté que la meilleure façon de mettre en œuvre le projet PUDC, c’est d’entrer en partenariat avec les autres instituons à savoir la Banque mondiale, la Banque islamique de développement… Et dans ce sens, le PNUD a-t-elle promis, était disposé à « aider le gouvernement togolais à mobiliser ces partenaires pour la réussite» du programme.

Rappelons si besoin est encore, que le PUDC est un programme du gouvernement togolais destiné à lutter contre la pauvreté par la mise en œuvre de projets sociaux de développement. Il s’agit d’un programme qui associe les populations à la base à l’élaboration et l’exécution desdits projets. Il cible les populations rurales et semi-urbaines vulnérables. Ses principaux axes sont entre autres : le développement de l’entreprenariat rural et la création d’un système de géolocalisation des infrastructures, le développement des infrastructures socio-économiques de base, le renforcement des capacités institutionnelles des acteurs nationaux et locaux. Près de 155 milliards de F CFA seront nécessaires à sa réalisation.

Le PUDC en chiffres…

Il y a lieu de rappeler que le Programme d’urgence de développement communautaire a principalement pour objectif de lutter contre la pauvreté au Togo. Il s’agit d’un programme qui concerne plus de 65% des populations togolaises qui ont au préalable, été interrogées sur leurs besoins réels.

Son originalité, selon le ministre Kossi ASSIMAIDOU, repose sur la démarche méthodologique qui a consisté à associer les populations à la base à l’élaboration des projets qui seront réalisés dans leurs localités à travers vingt-trois (23) préfectures du pays.
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