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Le PUDC: La nouvelle trouvaille pour engloutir des milliards
Publié le mardi 5 juillet 2016  |  Icilome


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Commémoration des 56 ans d`indépendance du Togo sous le sceau du social
Lomé, le 24 avril 2016. Site de la Blue Zone. Lancement par Faure GNASSINGBE du programme Assurance du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), et du Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP), financé par la Banque africaine de développement (BAD).


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Bien avant la présidentielle d’Avril 2015, il s’agissait d’une certaine Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) assortie d’une vision Togo 2030. Aujourd’hui (à quelques pas des législatives de 2018), on pond un autre Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). Y-a-t-il mieux pour Hypnotiser les Togolais ?


En moins d’un quinquennat, des milliards et des milliards sont engrangés, que ce soit de la caisse de l’Etat ou de la part des partenaires financiers à la solde de fameux projets de Développement à la Base.

Citons entre autres, le Fonds d’Appui au Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ), Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB), Fonds National de Finances Inclusives (FNFI), Accès des Jeunes aux Services Financiers (AJSEF), Accès des Agriculteurs aux Services Financiers (AGRISEF), le Programme de Volontariat National (PROVONAT) devenu une Agence, la liste est loin d’être exhaustive.


D'énormes projets qui avalent goulûment des milliards sans vraiment faire impact dans le quotidien direct du Togolais Lambda.

De 2010 à nos jours, aucun rapport officiel n’a été publié par la cour des comptes sur la gestion faite de ces milliards de CFA versés dans ces fameux programmes de Développement à Base.

Seulement, on ne fait que rebattre les oreilles des Togolais par des chiffres qu'eux seuls (ceux en charge de la gestion de ces programmes) comprennent. Par exemple, « 330.000 nouvelles personnes ont été touchées par les trois programme cette année à raison de 250.000 nouveaux, 20.000 crédits Jeunes et 60.000 Crédits Agricoles… ». Voilà comment peuvent être stipulés des rapports financiers dans un pays où même le Chef de l’Etat, prétendu gestionnaire nanti d’un MBA, se refuse à toute idée de déclarer ses biens.

Le PUDC, comme son nom l’indique, est un programme dont les différents projets seront exécutés en « Urgence ». La réfection des écoles, des pistes rurales, construction des réseaux électriques, des forages… en urgence. Une bagatelle enveloppe de 300 milliards est sollicitée. Ce projet est encore une fois confié au fameux ministère du Développement à la Base, sous la coupole de l’Agence Nationale de Développement à la Base (ANADEB).

Pour le moment, plus de 150 milliards F CFA ont déjà été mobilisés et répartis sur une gestion par ministères et selon le domaine des besoins communautaires.

L’Urgence ! C’est bien le terme tout trouvé et collé à cette nouvelle ère de propagande médiatique, histoire de passer des marchés gré à gré aux proches sous prétexte qu’il s’agit d’une urgence.

Deux ans ! C’est bien le délai que donne le gouvernement aux Togolais, pour constater l’étendue des dégâts.

En attendant, Faure Gnassingbé et ses collaborateurs tiennent à rassurer leur auditoire que ce projet n’est pas instauré « pour contourner les règles ».

Qu’est-ce que ça fait à ces politicards que les règles soient contournées ou non ?

La gestion opaque et hermétique des sociétés d’Etat, n’est-ce pas contourner les règles ? Les entreprises de TP qui utilisent impunément les Fonds de l’Etat pour s’équiper, n’est-ce pas contourner les règles ?

Malheureusement, les forces politiques et la société sont tellement préoccupées par cette question de réformes et tout le monde lit le faux sans vraiment rien voir.

A.L.


... suite de l'article sur Autre presse


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