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Un compatriote qui met en joue des populations aux mains nues est insoutenable et condamnable
Publié le vendredi 8 juillet 2016  |  ANC Togo


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
1ère manifestation publique de CAP 2015 en 2016 pour exiger les réformes et une décentralisation concertée
Lomé, le 21 mai 2016. Meeting à la Place du changement de CAP 2015 et de ses principaux leaders, après une manifestation qui a sillonné les principales artères de la capitale togolaise dans une ambiance bonne enfant. On est loin pour l`heure des géantes mobilisations populaires réussies par CAP 2015 dans la principale ville du Togo.


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Les militants et sympathisants des partis politiques membres du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015) sont à nouveau dans les rues de Lomé, ce samedi 2 juillet 2016 pour attirer l’attention des populations togolaises sur la gravité de la situation socio-politique au Togo : crise politique grave, infrastructures de santé à l’abandon, enseignement et examens bâclés, populations condamnées à la misère et au dénuement etc… refus de toute idée d’alternance, refus du respect des engagements pris…etc

De Bè Gakpoto à Akassimé, ils étaient des milliers à marcher pour appeler les populations togolaises, du nord au sud, de l’est à l’ouest, à la mobilisation et à les rejoindre pour obtenir les réformes politiques prescrites par l’Accord Politique Global (APG) signé, après un long dialogue inter-togolais, à Lomé le 20 août 2006.


Le long cortège de plusieurs centaines de mètres est arrivé à Akassimé, lieu du meeting, vers 13h, après plus de deux heures de marche à travers les artères de la capitale.

Intervenant à l’ouverture du meeting, Monsieur Jean HOUNKALI, 1er Délégué Adjoint de l’UDS-Togo a dénoncé et condamné le contraste criard qui existe entre le mandat social annoncé par le Chef de l’Etat, resté au stade des nombreuses « intentions » affichées par ce régime et la réalité quotidienne que vivent les populations togolaises : « Quel est ce mandat social qui rime avec une pauvreté inhumaine ? Faure Gnassingbé ignore peut-être que des Togolais ont du mal à avoir un repas par jour. Je dis bien un repas par jour. Quel est ce mandat social qui ne se préoccupe pas de l’état de délabrement avancé des infrastructures de santé ? Quel est ce mandat social qui ne voit pas que les écoles manquent cruellement d’équipements, d’enseignants qualifiés ? Quel est ce mandat social qui ramène la moyenne à 8 sur 20 pour permettre à un peu plus de 50 pour cent des candidats d’obtenir leur BEPC ? Quel avenir pour nos enfants ?».

Le député ANC, DRA Kossi Sévéaménou, a pour sa part, expliqué à l’assistance les raisons qui ont amené un certain nombre de députés à déposer à l’Assemblée nationale, une proposition de lois portant modification de la constitution : « C’est dans ce pays qu’il y a eu les 22 engagements, l’APG, la CVJR etc…La liste est longue. Par ailleurs, un sondage d’Afrobaromètrre a relevé que 85 pour cent des Togolais veulent les réformes politiques telles prévues par l’APG. Malheureusement, 12 ans après la signature des 22 engagements et 10 ans après celle de l’APG, nous sommes toujours au point de départ parce que le régime RPT/UNIR et en particulier son Président, Faure GNASSINGBE, s’opposent à toute réforme qui limiterait le mandat présidentiel et qui introduirait un minimum de transparence dans la gestion des affaires publiques. C’est pour que notre pays devienne un Etat normal respectant les standards internationaux en matière de démocratie à savoir la limitation du mandat présidentiel et au scrutin uninominal majoritaire à deux tours que nous, élus de la Nation, avons décidé d’introduite cette proposition de lois. Nous invitons le Peuple togolais, seul détendeur de la Souveraineté nationale, à soutenir cette proposition de lois.».

Le troisième message, délivré par Monsieur Bodé TCHAKOURA, Porte-parole du PSR, souligne l’insoutenable pauvreté au Togo. Ce crime contre le peuple togolais est le fait de ce clan qui régente notre depuis près de 50ans. Monsieur Bodé TCHAKOURA confirme que la liberté et le bien-être des populations sont intimement liés à la nécessité des réformes politiques. Il a rappelé l’urgence des réformes politiques et a invité toutes Togolaises et tous les Togolais à se mobiliser pour les obtenir.

Avant de développement longuement la nécessité d’une organisation consensuelle et juste de la décentralisation, le Secrétaire Général Adjoint de la CDPA, Monsieur Pascal ADOKO, à tenu à condamner fermement les intimidations de ce régime qui se refuse à toute évolution vers la démocratie et la modernité. Il a, en ces termes, fustigé l’utilisation des forces de l’ordre contre les populations aux mains nues : « Les Togolais sont tous des compatriotes. Ils ne sont pas des ennemis. Ils marchent pacifiquement conformément à la loi. A-t-on besoin de chars, de blindés pour assurer leur sécurité ? Quand on voit, au niveau de la gendarmerie, à l’angle de l’école Notre-Dame, un gendarme juché sur un char, pointant son fusil de guerre en direction des manifestants et mettant en joue des citoyens togolais, on ne peut qu’avoir froid dans le dos. Cette attitude est irresponsable et condamnable. Je voudrais solennellement inviter la gendarmerie nationale à repenser sérieusement sa manière ou sa méthode d’assurer la sécurisation des manifestations car les forces de l’ordre tout comme les manifestants sont des enfants de ce pays. » . Monsieur Pascal ADOKO s’est, par ailleurs, félicité de l’initiative de l’Ambassadeur des Etats Unis au Togo, pour son soutien à un dialogue en vue de la mise œuvre des réformes politiques.

Clôturant cette longue journée, le Chef de file de l’opposition, Président national de l’ANC, Jean-Pierre FABRE, a une fois encore dénoncé et condamné les manœuvres de la présidente de HCRRUN, Awa Nana DABOYA qui visent à enterrer l’APG. Jean-Pierre FABRE a confié que c’est en ce sens qu’il adressé, le 28 juin 2016, une lettre à la Présidente du HCRRUN : « Dans cette lettre, je lui ai dit que les réformes politiques sont indissociables de l’APG signé par les protagonistes de la crise togolaise, le 20 août 2016 et que la CVJR aussi bien que le HCRRUN, dont la création et les missions procèdent du titre II de l’APG, n’ont aucune habilitation légale à traiter des réformes politiques, lesquelles relèvent du titre III de l’APG. J’ai par ailleurs rappelé à Mme Awa NANA-DABOYA qu’elle n’est pas étrangère à la crise politique qui mine notre pays puisque Présidente de la Commission Electorale Nationale (CEN) en 1998, elle a permis au Ministre de l’Intérieur, le général Séyi Mèmène , de proclamer des résultats provisoires frauduleux. Je vous fait remarquer que Mme Awa NANA-DABOYA ne s’est jamais expliquée sur cela, ni devant le peuple togolais, ni devant la CVJR. Saisie, en sa qualité de « Médiateur de la République », par les représentants de l’opposition à la CENI au sujet de leur exclusion abusive en avril 2015, elle s’est déclarée incompétente. Quelle CENI invite-t-elle aujourd’hui ? Malgré toutes ces casseroles, elle se permet de donner des leçons. Non ! Mme Awa NANA-DABOYA n’inspire aucune confiance. Le HCRRUN et sa Présidente sont disqualifiés pour traiter un sujet aussi sensible que les réformes politiques. »

Jean-Pierre FABRE s’est également félicité de la proposition de lois portant modification de la constitution, déposée par 20 élus de la Nation. Il appelle toutes populations togolaises à soutenir cette initiative citoyenne.


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