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Archevêque Philippe Kpodzro: «En 1991, le multipartisme l’a emporté sur la dictature» au Togo
Publié le vendredi 8 juillet 2016  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Mgr Philippe Kpodzro célèbre ses 40 ans d`épiscopat
Lomé, le 02 mai 2016. Paroisse Saint Augustin d`Amoutiévé. La population catholique de la capitale togolaise s`est mobilisée en masse pour commémorer les 40 ans d`ordination de Mgr Kpodzro en tant qu`évêque.


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L’archevêque émérite de Lomé a été un acteur clé de la Conférence nationale souveraine togolaise qui s’est déroulée du 8 juillet au 28 août 1991. Président du bureau à l’époque, il livre à Jeune Afrique ses souvenirs sur cette période marquante pour la démocratie au Togo.

Propulsé « malgré lui » au devant de la vie politique du Togo, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, 86 ans dont 40 comme évêque, est un acteur clé de l’histoire contemporaine du pays. Président de la Conférence nationale souveraine puis du Haut Conseil de la République, parlement de transition, le prélat a connu des moments difficiles notamment lors de sa séquestration par des éléments de l’armée du 22 au 23 octobre 1992.

Jeune Afrique : Comment avez-vous vécu votre désignation pour présider les travaux de la Conférence nationale en juillet 1991?

Philippe Kpodzro : La Conférence des évêques du Togo devait proposer deux personnes pour la représenter lors de ces assises. Et comme au Bénin Mgr Isidore de Souza (archevêque de Cotonou) avait présidé les mêmes travaux, les Togolais ont manifesté le souhait de voir un prélat diriger leur conférence. Les évêques m’ont donc choisi pour les représenter après que mes aînés aient décliné la mission pour des raisons diverses.

J’étais assez réticent mais j’ai accepté la responsabilité parce qu’il s’agissait avant tout de réconcilier le peuple togolais. Une fois dans la salle de la conférence, le professeur Léopold Gnininvi a présenté mon Curriculum Vitae à l’assemblée qui a applaudi, me désignant ainsi le 13 juillet 1991 pour présider le bureau de la conférence.
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